Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a appelé sur Twitter les Français à "regarder en face les manoeuvres de leurs dirigeants, dont les conséquences sociales sont cataclysmiques sur leurs emplois", en retweetant un article de Jean-Charles Hourcade, ex-directeur général adjoint du groupe Thomson, publié sur le site du Figaro sous le titre "1.000 emplois supprimés par General Electric: l'histoire d'un piège américain et d'une trahison française".
Oui, les Français doivent regarder en face les manœuvres de leurs dirigeants, dont les conséquences sociales sont cataclysmique sur leurs emplois ! MLP #GeneralElectric #Belfort https://t.co/AwKycsVAtj
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 29 mai 2019
Les Républicains : « un mensonge d’Etat »
Sur Sud Radio, le député LR Julien Aubert a évoqué "un mensonge d'État, parce qu'on a un plan social qui survient après les élections"."On peut faire des moulinets comme le ministre de l'Economie actuellement en disant je crois à des solutions industrielles. La réalité c'est que nous avons bradé un joyau industriel", a-t-il accusé.
Manon Aubry (LFI) : « Macron, responsable direct de ce désastre »
Pour l'eurodéputée LFI Manon Aubry, l'annonce de ces suppressions de postes "tombe opportunément après les européennes alors que Macron est le responsable direct de ce désastre et qu'un de ses proches est aux manettes du plan social", a-t-elle tweeté, en référence au patron de GE France, Hugh Bailey, ancien conseiller d'Emmanuel Macron alors ministre de l'Economie.
« Symbole d’une France corrompue » pour le PCF
Bailey, "négociateur de la vente d'Alstom à GE, est l'auteur de ce désastre industriel, annoncé 48h après les européennes! Honteux! Symbole d'une France corrompue!", a abondé le secrétaire national du PCF et député du Nord Fabien Roussel sur Twitter.
Coquerel dénonce Sibeth Ndiaye
Le député LFI Eric Coquerel a également dénoncé "cette catastrophe industrielle décidée par Macron" et a qualifié de "mensonges" les propos de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi sur France Inter.
Evoquant la chute de la production de turbines à gaz sur le site de Belfort, elle a évoqué "l'évolution de la société et la transition écologique" pour "expliquer la situation de l'entreprise".
"Et les éoliennes marines dont GE s'apprête à arrêter la production c'est dépassé ?",a répondu M. Coquerel.
Le CRC monte au créneau
« Ne laissons pas Sibeth Ndiaye faire croire que les suppressions d'emplois de Général électrique (sic) à Belfort seraient justifiées par des raisons écologiques. Archi faux!",a abondé la sénatrice CRC Marie-Noëlle Lienemann, membre de la commission des Affaires économiques au Sénat.