Cet amendement contre la "tampon tax", qui avait pourtant été accepté mardi en commission, était porté par la présidente de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée, Catherine Coutelle, qui considère ces produits comme "de première nécessité". Elle relayait la demande du collectif Georgette Sand, qui a lancé une pétition ayant recueilli plus de 17.000 signatures. "La lutte continue", a affirmé ce jeudi 15 octobre sur Twitter le collectif.
Les tampons et la mousse à raser, même combat?
Le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert a indiqué que "le gouvernement ne souhaite pas bouger sur les taux de TVA" dans le cadre du projet de budget pour 2016. Il a relevé qu'un taux de 20% était appliqué aux mousses à raser pour hommes et que "le débat est passionné" mais "pas simple". La mesure pour les tampons, serviettes et autres coupes menstruelles était évaluée à 55 millions d'euros.
La comparaison avec la mousse à raser a été vivement critiquée sur Twitter. Contrairement aux protections périodiques, la mousse à raser est un produit cosmétique et ne peut être considérée comme un produit de première nécessité, s'insurgent de nombreux internautes.
(Source : AFP)