La "Franche-Comté Bourgogne", l'avenir de Besançon et le contrat de plan État-Région

Publié le 03/07/2015 - 18:18
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:43

Le contrat de plan État-Région (2015-2020) de 900 millions d’euros signé ce vendredi en présence du Premier ministre a été l’occasion pour les élus locaux de faire passer plusieurs messages quant à l’organisation de la future « Franche-Comté Bourgogne » comme l’a dénommée Manuel Valls. En se voulant rassurant sur le futur rôle de Besançon, il a défendu la réforme territoriale, à six mois des régionales de décembre. Mais pour Jean-Louis Fousseret, le compte n’y est toujours pas…

"Quand on a une grande réforme qui donne plus de moyens aux régions, qui réorganise l'État et quand il y a des contrats de plan pour 12,5 milliards d'euros, c'est une chance pour le pays", a déclaré le Premier ministre en signant un contrat de plan État région (CPER) entre l'État et la Franche-Comté ce vendredi après-midi à la chapelle de la Citadelle de Besançon.

Marie-Guite Dufay, première partie pour fusionner avec la Bourgogne, a demandé au Premier ministre que l'État déploie ses services de façon "harmonieuse et équilibrée" dans la future grande région pour "éviter tout risque de centralisation qui fragiliserait grandement l'efficacité de la réforme". Dans son discours, le Premier ministre estime effectivement que le rayonnement de la Franche-Comté passait aujourd'hui par des investissements massifs dans les domaines de la recherche de l'enseignement supérieur, les transports, etc. "Le rôle du contrat de plan est de corriger les déséquilibres, mais c'est aussi de mobiliser les énergies en faveur de l'emploi, la priorité des priorités qui nous mobilise…"

Jean-Louis Fousseret : "Pour l'instant, le compte n'y est pas…"

Le déséquilibre. C'est bien la crainte de Besançon face à Dijon. Avant la signature du CPER, Jean-Louis Fousseret a pu s'entretenir avec le Premier ministre. "Pour que la réforme réussisse, il faut que le compte y soit. Et pour l'instant, d'après mes informations, le compte n'y est pas. Il suffit de quelques éléments forts pour que l'on puisse considérer que les choses soient équilibrées entre la Bourgogne et la Franche-Comté" a indiqué le maire de Besançon.

Valls : "Besançon gardera toutes ses forces et ses spécificités"

Exemples. Jean-Louis Fousseret souhaite, vu le positionnement de Besançon dans le domaine de la santé, que le siège de l'IRFC (institut fédératif contre le cancer) inauguré ce vendredi 3 juillet s'installe dans la capitale comtoise . "Je souhaite aussi que l'on réfléchisse à l'implantation de la DRAC et j'ai fortement défendu ma volonté d'implanter l'agence régionale de la biodiversité à Besançon. Nous sommes en effet est au centre de l'écotone (zone de transition des climats et des écosystèmes) entre les climats continentaux et climats méditerranéens."    

Message entendu ? Manuel Valls s'est voulu rassurant. "Besançon gardera toutes ses forces et ses spécificités". Le maire de Besançon et les Bisontins attendent désormais des décisions concrètes dans ce sens…  

Info +

M -6 avant les Régionales : "Aux Français de faire un choix en fonction du bilan"

  • À six mois des élections régionales des 6 et 13 décembre, Manuel Valls achève un tour quasi complet des régions, donnant lieu à chaque étape à la signature d'un CPER, qui définit les engagements entre l'État, les collectivités territoriales et les régions pour les prochaines années. "Aux Français de faire des choix au mois de décembre en toute connaissance de cause", a-t-il ajouté. Selon lui, le choix se fera "en fonction du bilan du gouvernement et des exécutifs régionaux". 
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Besançon inaugure l’écoquartier Viotte, après 20 ans de métamorphose urbaine

Après deux décennies de réflexion, dont dix ans de travaux et 110 millions d’euros d’investissement pour la grappe Sedia et 35 millions d’euros pour SMCI, le quartier Viotte à Besançon, sera officiellement inauguré mercredi 7 mai 2025. On a voulu refaire l’histoire de ce projet emblématique avec Bernard Bletton, directeur général de Sedia-Territoire 25, et Fabrice Jeannot, président du groupe SMCI.

Municipales à Besançon : un collectif citoyen appelle à “repenser l’avenir de la ville, en dehors des logiques partisanes”

À l’approche des élections municipales en 2026, un collectif citoyen sans étiquette, baptisé "Nous sommes tous Besançon", lance un appel à la réflexion collective sur l’avenir de la ville, dans un contexte de fragmentation politique et d'incertitude économique, dans un communiqué du 3 mai 2025.

Le député Laurent Croizier plaide pour l’ouverture des boulangeries et fleuristes le 1er mai

Dans un communiqué du 28 avril 2025, le député Modem du Doubs, Laurent Croizier, prend position en faveur d’une évolution de la législation pour permettre l’ouverture des boulangeries et des fleuristes le jour de la fête du Travail. Une démarche qu’il inscrit dans ”une volonté de bon sens économique et de liberté individuelle”.

Sortie scolaire à la mosquée turque de Pontarlier : Marion Maréchal écrit au procureur de Besançon

Début avril 2025, des élèves du collège André Malraux à Pontarlier ont visité une mosquée turque. La députée européenne Identité-Liberté, ancienne membre de Reconquête et du RN, Marion Maréchal, a écrit un courrier au procureur de la République de Besançon le 25 avril afin que les faits soient examinés.
 

”Le Besançon bashing, il y en a marre ! ” : Grand Besançon Métropole lance la Manufacture du bonheur…

Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Benoît Vuillemin, vice-président en charge de l’Attractivité et du Tourisme ont annoncé ce vendredi 18 avril la création de La Manufacture du Bonheur, une initiative pensée comme une boîte à outils au service de l’attractivité du territoire. Objectif affiché : attirer, accueillir et fidéliser talents, entreprises et nouveaux habitants.

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.39
nuageux
le 09/05 à 09h00
Vent
3.97 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
79 %