maCommune : Où avez-vous appris à peindre ?
Eponine Saint Hillier : Je peins depuis toute petite. Ma mère est italienne est peignait elle-même avec des peintres italiens. Toutes mes vacances en italie, ont été bercées par l'odeur de térébenthine. Ma mère gardait des galeries et peignait dans des ateliers. Je peignais donc en parallèle pour m'amuser.
MC : Depuis quand faites-vous de la "peinture vivante" ?
ESH : Ce n est pas mon activité principale, je peins des toiles à l'huile principalement. Toute ma production 2013 étant actuellement en expo dans une galerie à Miami. L'idee m est venue cette été, c est tout neuf.
MC : Comment vous est venue cette idée ?
ESH : Grace aux travaux d'une peintre américaine : Alexa Meade est certainement l’artiste qui a le plus influencée mon travail au cour de cette année 2013. Sa création de peintures vivantes m’a donné l’envie de poursuivre mon travail sur la transformation des corps en donnant à ce dernier une nouvelle impulsion. Mais je n'ai ni la même démarche, ni la même façon de peindre. Puis bien avant le travail de Klein.
MC : Que peignez-vous sur les corps ?
ESH : Surtout rien, je peins le corps, je ne représente rien.
MC : Qu'est-ce que vous aimez dans cet art ?
ESH : J'aime bluffer le public. Que les gens s'arrêtent et s'interrogent sur ce que c'est. Très peu de gens comprennent du premier coup.
La peinture sur corps est l’une des formes les plus primitives de la peinture, une expression plastique utilisée par nos ancêtres. Les pigments, les couleurs leurs permettaient un changement d’identité. Le sujet peint devient un autre et cet autre prend une dimension nouvelle.
MC : Quels sont vos projets ?
ESH : Les photos seront envoyées à New York dans une galerie en juin 2014.
Retrouvez les oeuvres d'Eponine Saint-Hillier jusqu'au 21 octobre à la Biennale des arts plastiques à Micropolis.