Le ras-le-bol des habitants de la rue Battant : ”Ici, tout est cadré pour que ça se passe mal !”, la Ville s'en défend

Publié le 21/01/2025 - 17:30
Mis à jour le 01/10/2025 - 11:12

Depuis deux ans, des riverains de la rue Battant disent accumuler les mauvaises expériences et se sentent délaissés par la Ville de Besançon. Insécurité, vente d’alcool tardive, nuisances sonores et odorantes… Malgré plusieurs sollicitations auprès des services de la municipalité, rien ne serait proposé, encore moins mis en place pour rendre cette rue plus agréable au quotidien, de jour comme de nuit. Nous avons rencontré Sylvain, co-animateur d’un comité de voisins, qui ne sait plus quoi faire pour changer les choses. Nous avons également échangé avec Damien Huguet, adjoint de quartier.

Le quartier Battant. Il est l’un des des plus vieux quartiers de la ville (XIIe siècle) et porte une histoire particulière. Baptisé de son nom en raison du passage du ruisseau de la Mouillère qui faisait fonctionner un moulin à fouler le drap appelé ”fons batenti”, il a vu passer de nombreuses histoires, pas toujours gaies. Adoré par certains, évité par d’autres, mal aimé par beaucoup, Battant est l’un des territoires bisontins qui semble avoir toujours été difficile à ”gérer” par les municipalités successives. Il a d'ailleurs intégré la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en 2023.

Si à l’ère du maire Jean-Louis Fousseret, une tentative de redorer l’image, voire de gentrifier Battant avait été engagée, notamment par la réalisation du Clos Chapelaine (rue de la Madeleine), tout a été stoppé sur le reste. Pendant le mandat de la maire Anne Vignot, des bornes ont été installées aux entrées du quartier Battant-Madeleine pour limiter le nombre de véhicules à moteur et autres rodéos urbains. Une idée à laquelle les habitants adhèrent complètement, mais détestée par plusieurs commerçants.

Une dégradation du quartier depuis 2 ans

Mais s’il y a bien un sujet qui semble réunir habitants et commerçants de la rue Battant, ce sont les nuisances en tous genres et l’insécurité. Pétitions, réunions publiques, plaintes au commissariat, procès verbaux, rencontres avec des élus… et pourtant rien ne bouge, selon eux. C’est ce que nous raconte Sylvain, 52 ans, professionnel de santé, habitant depuis 15 ans dans la rue Battant. De manière informelle, il a co-créé le ”comité de Battant”, un comité de voisinage ou comme il dit ”un comité de réflexion”. Selon lui et ses voisins, depuis 2 ans, la situation s’est nettement dégradée, voire aggravée.

Photos à l’appui, ils nous commentent le quotidien des riverains qui n’en peuvent plus, comme par exemple des personnes sans domicile fixe qui dorment dans l’une des copropriétés de la rue, des clients qui achètent de l’alcool ”toutes les minutes” y compris "à des personnes mineures" à l’épicerie Vival après 21h00, ”une épicerie qui vend essentiellement de l’alcool et où il y a des mites alimentaires sur le peu de nourriture en vente”, des passantes et passants qui déambulent dans un état alcoolique et/ou sous stupéfiant et/ou en détresse psychologique et agressifs, des hurlements à toute heure du jour et de la nuit, etc. Dans la nuit du 8 au 9 janvier, la porte principale de la copropriété de Sylvain a été forcée, la serrure magnétique arrachée.

Des personnes sans domicile fixe dans la cour intérieure de l'une des copropriétés de la rue Battant à l'été 2024. © Sylvain

Vers un arrêté pour fermer les commerces à heure fixe ? Damien Huguet nous confirme ”la prochaine fermeture des épiceries de nuit sur le quartier Battant à partir de 22h00” qui devrait prendre effet à partir du 15 avril 2025 ”et cela devrait aussi porter ses fruits”. De plus, ”un travail est aussi engagé pour de la médiation sur l’espace public dans le quartier en fin de journée pour combler un manque et répondre aux besoins des habitants”, précise-t-il. Mais est-ce suffisant pour les riverains ? Non, ils demandent la fermeture de tous les commerces à 19h00 dans leurs revendications.

Pour l’adjoint à la Ville, ”c’est le rôle de la police nationale d’effectuer les contrôles dans cette épicerie comme elle a pu le faire dans certains bars de nuit qui ont subi des fermetures administratives car ils ne respectaient pas les règles.” 

© Sylvain

Les ”tolérances” antérieures à ces deux dernières années de la part des élus et des forces de l’ordre ont été ”excessives”. - Sylvain

”Ce qui est très révélateur, ce sont les panneaux qu’ont réalisé les enfants de l’école d’Arènes sur lesquels ils décrivent leur quartier et ce qu’ils voudraient”, nous fait part Sylvain. Sur ces panneaux, installés il y a plusieurs mois, les enfants ont décrit les choses suivantes : ”beaucoup de bruit la nuit, personnes qui hurlent et empêchent de dormir”, ”les personnes du foyer de la rue Champrond font peur et la rue est très peu fréquentée, c’est triste”, ”installer plus de cendriers", ”créer des parterres végétalisés, fleurs, petits arbustes”, ”si la police passe plus souvent le jour et la nuit, cela pourrait limiter ces situations désagréables”, etc.

Panneaux réalisés par des élèves de l'école Arènes à Besançon. © DR

Selon l’animateur du comité de voisins, les ”tolérances” antérieures à ces deux dernières années de la part des élus et des forces de l’ordre ont été ”excessives”, ce qui expliquerait la situation actuelle. 

”Nous leur avons présenté toute une batterie de mesures engagées ou sur le point d’être engagées”

Du côté de la Ville, Damien Huguet semble surpris des propos que nous lui rapportons et se questionne quant au réel objectif du comité de quartier : "Nous leur avons présenté toute une batterie de mesures engagées ou sur le point d’être engagées et pour lesquelles ces personnes ne semblaient pas vouloir, dès le départ, observer les effets qu’elles pourront produire.”

Répression, vidéosurveillance, respect de la loi : ”ce sont des gros mots”

Sylvain et ses voisins ont peu d’espoir d’amélioration ”tant les réponses que nous avons eues sont évasives et non motivées”, nous dit-il en décrivant ”des freins idéologiques” de la part de la municipalité. Avec l’un de ses voisins, il rapporte que lors de l'une des quatre rencontres avec des élu(e)s, les mots ”répressions” et ”vidéosurveillance” auraient été vus comme des ”gros mots”, déplore-t-il, ”on avait le sentiment d’être de méchantes personnes en prononçant ces mots à des élus, alors qu’il s’agit de tranquillité publique.”

En réponse, Damien Huguet affirme : ”Ce discours ne m’a jamais été tenu. J’ai l’impression que l’on sort du problème de fond, pour provoquer un autre débat plus électoral qui n’a rien à faire là.” De plus, ”l’utilisation même du terme idéologique me pose question employée par ce collectif, autant je peux comprendre les difficultés des riverains du quartier Battant, mais est-on, lorsque je lis ce propos dans un échange et dans une démarche pour faire ensemble ?".

Il ajoute que ”notre municipalité a nommé trois adjoints de quartier. Ce n’est pas pour rien ! Il y a bien l’idée d’être attentif aux problèmes rencontrés, et d’améliorer le cadre de vie. Si ce n’était pas le cas, nous ne serions pas là. Néanmoins, me faire dire que la répression est un gros mot, cela n’a pas de sens : il y a des lois, des droits et des devoirs. Il faut arrêter de nous porter des paroles qui ne représentent pas nos valeurs. La majorité municipale défend les principes de la République ; le respect de la loi est fondamental pour notre démocratie. Et nous y prenons toute notre part.” L'élu confirme également que le quartier Battant "est bien doté en caméras de vidéosurveillance".

Aucune avancée "non plus" après les deux rencontres avec des représentants de la préfecture. Sylvain a rencontré des représentants de la préfecture ainsi que des responsables de la police nationale de Besançon pour tenter de faire bouger les choses.

© Sylvain

Pour une "délocalisation" de la Boutique Jeanne Antide "loin du centre-ville"

Par ailleurs, la question d’une ”délocalisation” de la boutique Jeanne Antide (association ayant pour mission d'aider les personnes sans domicile ou isolées de la région), située rue Champrond, "loin du centre-ville" comme le demande le Comité de Battant, ne semble pas envisagée par la municipalité. ”Cette association est débordée, on ne nous propose rien, on nous demande même de trouver un endroit pour l’accueillir, alors que dans ce quartier, les bénéficiaires n’ont aucune chance de réinsertion, de réhabilitation, on favorise l’immobilisme, on va droit dans le mur !”, s’insurge Sylvain. Pour lui, ”les réponses - des élu(e)s - sont des dévoiements, des dérobements à nos problématiques citoyennes quand elles ne sont pas tout bonnement ignorées et il manque une réelle capacité d’innovation et d’invention.” Pour l'animateur du comité, le ”seul élu” qui lui ait apporté ”des solutions” nous dit-il, est dans l’opposition au conseil municipal.

”Il est difficile de répondre même si, nous ne nous voilons pas la face, la juxtaposition à l’école n’est pas un idéal” - Damien Huguet

Si la boutique Jeanne Antide est installée en ville ce n’est vraisemblablement pas pour rien. Damien Huguet nous explique : ”La BJA - Boutique Jeanne Antide - dispose d’un financement important de l'Etat. Le SAAS assure la domiciliation des personnes sans domicile fixe. La proximité des deux équipements a du sens, d’éviter de prendre un tram ou un bus pour déjeuner, de pouvoir prendre une douche, de consulter son courrier, de pouvoir rencontrer un travailleur social. Si les structures ne se situaient pas en proximité, il y aurait forcément un décrochage de ce public. Leur complexifier la tâche de prendre un repas ou de suivre un accompagnement serait catastrophique.” 

De plus, l’adjoint précise que ”dans un contexte budgétaire actuellement compliqué, il est difficile de répondre même si, nous ne nous voilons pas la face, que la juxtaposition à l’école n’est pas un idéal. Mais le parcours des habitants fragiles doit être pensé globalement. On ne peut pas se dire qu’on déplace un équipement et que l’affaire est réglée.”

Enfin, Damien Huguet invite les membres du comité de Sylvain ainsi que l’ensemble des habitants de ce secteur à participer au Projet de quartier qui a été, rappelle-t-il, ”co-construit et partagé avec les acteurs du quartier (...) Nous avons travaillé étroitement avec les habitants, les associations et tous les partenaires institutionnels dont et principalement l’Etat pour l’intégration du quartier en quartier prioritaire de la « politique de la ville ». Avec l’ensemble des remontées sur le terrain de ces différents acteurs, nous avons élaboré un projet de quartier qui sera prochainement présenté aux habitants. Ce sont des actions portant sur le cadre de vie, la sécurité et la tranquillité publique, l’éducation, l’enfance et les familles."

Quartier Madeleine-Battant à Besançon © Alexane Alfaro

”On avance, sans doute pas aussi vite que les habitants le souhaiteraient, mais on avance”

À l’approche des élections municipales, et avec notamment une opposition à droite et centre-droit dans les starting-block et très présentes médiatiquement sur les questions de sécurité publique, Damien Huguet nous confie : ”On avance, sans doute pas aussi vite que les habitants le souhaiteraient, mais on avance, et nous n’avançons pas seuls, car si j’entends dire qu’un élu d’opposition fait des propositions intéressantes, il est bien dommage que dans son domaine de compétence actuelle, il ne soit pas plus force de proposition.” 

Département (chef de fil de l’action sociale), État, Région, Ville, Grand Besançon Métropole, Caisse d’allocations familiales, bailleurs sociaux, Centre communal d’action sociale, pour ne citer qu’eux, ”sont bien les cosignataires de l’action à porter sur les quartiers prioritaires. Les commerçants sont aussi des acteurs du quartier, il serait bien qu’ils puissent aussi prendre toute leur part dans le dynamisme et la vitalité du quartier.”

En conclusion, l’adjoint explique que ”la lutte contre la délinquance nécessite une action partenariale coordonnée. Et une approche globale : prévention dès le plus jeune âge, mise en œuvre de politiques de soutien éducatif et parental, puis répression. La Ville de Besançon prend pleinement sa part, en menant des actions sur la parentalité : espaces parents enfants dans les maisons de quartier, cité éducative. Nous avons aussi un parc de caméras que nous rénovons, adaptons et élargissons.”

Les demandes du Comité de Battant à la mairie de Besançon :

  • la fermeture de tous les commerces à 19h00 ;
  • laisser la place aux artisans dans le quartier : cordonniers, luthier, musique, atelier culturel, quincaillerie, fleuriste ;
  • rétablir ”sans concession” la sécurité à Battant et sur le reste de la ville avec respect des arrêtés comme celui contre la mendicité ;
  • le recrutement de 100 policiers municipaux ;
  • contrôler la vente d’alcool, ”catalyseur d’insalubrité en tous genres” ;
  • le contrôle d’hygiène des épiceries de nuit ;
  • des rondes de nuit ;
  • une répartition des organes d’accompagnement des populations migrantes et en difficulté psychologique et sociale dans un autre secteur que Battant et pas à côté d’une école (délocaliser la boutique Jeanne Antide)
  • Travailler sur le lien entre centre-ville - Battant ”pour faire en sorte que le pont battant ne soit pas une « frontière » pour que les commerces puissent vivre” et donc animer les rues à Battant comme ailleurs ;
  • Le logement doit aussi être abordé pour faire en sorte que les façades mais aussi les habitations trouvent des ”espaces dignes”. Travailler avec bailleurs, mais aussi les propriétaires autour de l’opération cœur de ville afin d’être incitatif sur certains aspects : isolation, rénovation…
  • Aménager des espaces ludiques pour les enfants, mais aussi promouvoir des espaces nature qui peuvent lier les logements avec des façades végétalisées.
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