ambiance
Alors que Jean-Louis Fousseret a réclamé une mise à plat du dossier devant les militants, le patron départemental du PS, Nicolas Bodin, a fait savoir qu’il n’était pas question d’organiser une réunion extraordinaire. Se présentant comme « un préfet » chargé d’appliquer les décisions nationales, Nicolas Bodin s’est fait rappeler à l’ordre par Emmanuel Dumont, adjoint au maire de Besançon, dans un courrier.
« Nous n’avons visiblement pas la même conception du rôle de premier secrétaire fédéral. Celui-ci n’est en rien comparable à un préfet, puisque le représentant de l’Etat en région n’est pas élu par la base, au contraire de toi, cher Nicolas, qui tire ta légitimité de la seule volonté des militants socialistes du Doubs, qui t’ont porté à leur tête pour les représenter et défendre leurs intérêts auprès des instances nationales de notre parti.
A ce titre, au lieu d’expliquer que du dois faire respecter les décisions nationales contre l’avis des militants, je souhaiterais que tu expliques à ceux qui t’ont élu quelle fut ta position durant les semaines de négociations avec nos partenaires, et de quelle manière tu as défendu leur position démocratiquement exprimée, puisque nous t’avions mandaté pour le faire. Qui as-tu rencontré ? Quels rendez-vous as-tu pris auprès des responsables nationaux ? », écrit Emmanuel Dumont, lui-même irrité par l’accord national qui a bloqué la circonscription de Planoise au profit d’une femme alors qu’il voulait se positionner.