Jacques Desoche, président du syndicat CFTC de la Ville de Besançon, rappelle que l'origine de ce mouvement de date pas d'hier, mais plutôt d'il y a un an lorsqu'un projet de service avait amené 90% des agents techniques des installations des gymnases et des terrains à faire grève les 9 et 10 mai 2014. "Projet malgré tout validé en Comité technique paritaire au mépris d’un authentique dialogue social qui aurait permis de sortir de cette quête effrénée d’économie aveuglant en permanence celles et ceux pour qui ne connaissent du mot précarité que l’orthographe" commente le président du syndicat.
Une perte de salaire de 400 euros pour certains agents
"Corvéables à merci, lassés par une gestion de leur service déplorable, des plannings sans cesse modifiés ainsi qu’une perte de salaire (pour certains à hauteur de 400 euros par mois) sans oublier un travail dominical dont la rémunération est plus proche du mépris que de la considération, les agents font simplement valoir leur droit au respect et à la dignité humaine." déclare-t-il.
Pas besoin d'un psy
Jacques Desoche ajoute que "Ce n’est pas le recrutement d’une psychologue du travail, à qui la Ville de Besançon a accordé « généreusement » deux demi- journées par semaine (pour 2800 agents) qui permettra à celles et ceux qui se trouvent fragilisés par un mal-être au travail de bénéficier d’une écoute et surtout d’un réel suivi psychologique".
En soutenant ce mouvement, la CFTC "entend refuser d’être spectateur des dérives d’un système qui voit le déni, le mensonge et l’hypocrisie s’ériger en mode de gestion."