- "Je suis à Bruxelles jusqu'en 2019 et je vous assure que j'ai assez à faire pour la suite. Et je vais vous dire une chose: je ne prendrai pas ma retraite en 2019 !", a-t-il déclaré lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.
"Non, je ne prendrai pas ma retraite, y compris de la vie publique. Je resterai un homme qui a une expérience, qui est une expérience européenne, une expérience française. J'ai été somme toute commissaire européen, j'ai été ministre sept ans, parlementaire vingt ans, et (j'ai) une expérience aussi d'homme de gauche", a ajouté l'ancien député du Doubs.
Que compte-t-il faire donc, après 2019 ? "Ce que je ferai du reste de ma vie se situera à l'interface de mes trois passions (...) Je regarde tout ce qui peut contribuer à faire l'Europe soit plus forte, que la France soit plus belle et la gauche plus rayonnante", a ajouté M. Moscovici, sans répondre sur l'échéance présidentielle de 2022.
Evoquant le PS et son avenir, il a assuré qu'il "incarn(ait) une histoire". "Ce parti doit se réparer, peut-être se ressourcer ou se refonder, mais ne pensons pas que cette histoire socialiste et social-démocrate est une histoire finie, ni en France, ni en Europe", estime-t-il.
"En Marche, c'est une formation que je respecte, où j'ai beaucoup d'amis, beaucoup, beaucoup d'amis, mais c'est une formation qui ne se définit pas comme une formation social-démocrate. Il y a de la place pour une formation social-démocrate. Est-ce que je veux y aider ? À ma façon, par la pensée, par les idées, par la réflexion", a ajouté Pierre Moscovici.