Piles, batteries, déchets ménagers : attention aux erreurs de tri…

Publié le 13/05/2021 - 18:41
Mis à jour le 11/05/2021 - 17:55

Depuis mars 2020, les refus de tri sont en constante augmentation. Quel qu’il soit, un déchet mal trié a des conséquences qui peuvent être de différents ordres : technique, économique, sécuritaire et sanitaire. Voici un tour d’horizon des erreurs les plus fréquentes et de leurs impacts…

 © Sybert
© Sybert

Contrairement à ce que l’on peut penser, mettre ses sacs d’ordures ménagères dans le bac jaune n’est pas source d’économie pour l’usager, bien au contraire !

"Une fois acheminés au centre de tri par les camions de collecte, ces sacs sont écartés de la chaîne de tri, mis au refus et de nouveau transportés en camion à l’usine d’incinération. Ces déchets subissent donc plusieurs transports et traitements superflus, engendrant des coûts supplémentaires", explique le Sybert.

Ces coûts sont portés par les collectivités qui les répercutent aux usagers, faisant ainsi augmenter leur facture déchet. Sans oublier les désagréments (odeurs, tapis de tri souillés par des liquides ...) et les risques sanitaires pour les agents que peut avoir un sac qui se déchire et dont le contenu se répand sur la chaîne de tri. Il faut donc les déposer dans le bac gris.

Les emballages doivent être jetés en vrac et non imbriqués dans la poubelle jaune (7,5% des erreurs de tri)

En effet, lorsque des déchets de différentes matières sont emboîtés les uns dans les autres ou enfermés dans un sac, le centre de tri ne peut les séparer ni ouvrir les sacs. C’est pourquoi ils partent en refus de tri, à l’incinération et ne sont donc pas recyclés. Par ailleurs les déchets recyclables imbriqués perturbent le recyclage, ainsi certains chargements de déchets recyclables triés sont refusés par les repreneurs (acier par exemple) du fait de déchets imbriqués.

Les appareils électro-ménagers, les encombrants, les objets en ferraille... (5% des erreurs de tri)

Les petits, comme les gros appareils électriques et électroniques (micro-ondes, grille-pains, téléphones portables, ordinateurs, écrans, claviers, appareils photos, sèches-cheveux, friteuses...), les matelas, étendoirs à linge, meubles, les batteries mais également les casseroles, poêles, cocottes ... n’ont pas leur place au centre de tri. Ils peuvent endommager le process et demandent de la manutention et du temps de la part des agents pour les évacuer.

Ils doivent être déposés en déchetterie ou ramenés en magasin. Cela permettra en plus de les recycler et donc de leur donner une seconde vie ! Avant de les jeter, il peut aussi être intéressant de vérifier s’ils ne peuvent pas être réparés ou, s’ils fonctionnent encore, de les donner ou de les vendre.

Les piles et batteries

Sont concernés dans cette catégorie les piles, chargeurs de piles ou de batteries (au lithium notamment) que l’on trouve dans les ordinateurs portables, les outillages électroportatifs, les vélos, trottinettes et véhicules électriques mais aussi dans les batteries de voiture.

Ils peuvent créer des départs de feu, comme ce fut le cas au centre de tri et à l’installation de tri-massification en février 2019 et mars 2020, voire des explosions et mettre ainsi la vie des agents en danger. A cela s’ajoutent des risques de pollution de l’environnement.

Certains de ces déchets, comme les piles et petites batteries, peuvent être déposés en magasins dans des collecteurs dédiés ou ramener en déchetteries. Le reste est uniquement accepté en déchetterie.

Les déchets dangereux

  • Les masques jetables, les DASRI (déchets d’activités de soins à risque infectieux type seringues, poches, sondes, drains, cathéters, cotons, compresses, bandelettes sanguines ou urinaires, stylos et flacons d’insuline...), mouchoirs, lingettes, gants... représentent un risque infectieux élevé et sont catégorisés comme insalubres. Pour la sécurité des valoristes mais aussi pour le respect de leurs conditions de travail, les déchets coupants, piquants ou perforants doivent être jetés dans des boîtes jaunes hermétiques disponibles gratuitement sur ordonnance en pharmacie, le reste, dans la poubelle grise avec les ordures ménagères. Il en va de même pour les couches jetables et les protections périodiques.
  • Les produits chimiques : les pots de peinture, bouteilles d’acétone ou d’acide, les produits d’entretien, toutes les substances considérées comme toxiques ainsi que les huiles (de vidanges, de friture, ...) représentent un danger pour les agents du centre de tri (risques de brûlure, de chute si les liquides se répandent sur le sol) mais peuvent également endommager le process. Sans oublier le temps nécessaire au nettoyage des surfaces contaminées.

     

Infos +

Découvrez quelques tutos du Sybert.

Soyez le premier à commenter...

Un commentaire

Laisser un commentaire

Société

La Ville de Besançon lance une campagne pour une vie nocturne plus sûre et responsable

La Ville de Besançon a lancé le 4 juillet 2025 une nouvelle campagne de sensibilisation à destination des jeunes de 12 à 30 ans, dans le cadre de son plan d’actions contre les addictions. Objectif : "renforcer la sécurité et encourager des comportements bienveillants lors des sorties festives", annonce la municipalité dans un communiqué.

Le magnétisme à distance sur photo, Didier Gendraud prend un nouveau virage…

Didier Gendraud, magnétiseur installé depuis plus de 10 ans à Besançon, annonce un changement majeur dans sa pratique : "exit le magnétisme en cabinet", il opte désormais exclusivement pour des séances à distance sur photo. Pour expliquer sa démarche, il a publié un livre en juin 2025, Magnétiseur – Ce que je vois, ce que j’entends, ce que je soulage, son ouvrage entend partager son expérience.

“Illégal en élevage, vendu chez E.Leclerc” : une mobilisation de L214 à Dole et Pontarlier le 5 juillet

Ce samedi 5 juillet, l’association L214 organise une action de sensibilisation devant les magasins E.Leclerc de Pontarlier et Dole en Franche-Comté, dans le cadre d’une journée de mobilisation nationale dans 31 villes. Objectif : dénoncer la commercialisation, par l’enseigne, de produits issus d’élevages porcins ne respectant pas la réglementation en vigueur.

Direction l’Ukraine pour l’un des minibus de Grand Besançon Métropole

Dans le cadre de son engagement en faveur de la solidarité internationale, Grand Besançon Métropole fait don d’un minibus 9 places adapté aux personnes à mobilité réduite (PMR) à l’association bisontine Convois Solidaires. Ce véhicule partira pour la région d’Odessa, en Ukraine, le 31 juillet 2025 et permettra le transport d’enfants atteints de troubles psychomoteurs.

Besançon : le bilan de l’opération d’envergure pour restaurer la sécurité au quotidien

Dans le cadre du Plan d’Action Départemental pour la Restauration de la Sécurité au Quotidien (PADRSQ), la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs (DIPN 25) a organisé, du 1er au 3 juillet 2025, une opération de grande envergure pour sécuriser Besançon et son agglomération. Retour sur ces trois jours de mobilisation et d'action. 

Parler du don d’organes en famille : l’appel de Philippe Patton, nouveau président de France ADOT

Philippe Patton, président de ADOT 25 à Pontarlier depuis 2014, a été élu président de France ADOT lors de l’assemblée générale annuelle de la fédération, qui s’est tenue à Paris samedi 28 juin 2025. Ce militant engagé dans la cause du don d’organes depuis 16 ans succède à la présidence de cette fédération nationale qui regroupe 63 associations départementales. Avec lui, on fait le point sur le don d’organe en France et la loi.

Accessibilité : Grand Besançon Métropole valorise le Ginko Guide devant la déléguée interministérielle

VIDÉO • À l’occasion d’une visite de la déléguée interministérielle à l’accessibilité à Besançon ce jeudi 3 juillet, Isabelle Saurat a assisté à une démonstration de Ginko Guide, une application conçue pour accompagner les personnes malvoyantes dans leurs déplacements sur le réseau de transport public Ginko. Lauréate du premier prix des Trophées Accessibilité 2025, cette solution technologique a été présentée sur le pôle d’échanges intermodal de Chamars, à Besançon.
 

Saint-Germain : des problèmes sanitaires entraînent une restriction d’activité pour une boulangerie haut-saônoise

Suite à plusieurs manquements graves concernant l'hygiène, le préfet de la Haute-Saône a prononcé un arrêté visant à restreindre l’activité de la boulangerie "Caput" située à Saint-Germain. Cette restriction d'activité a été prononcée suite à une visite de contrôle sanitaire réalisée le 2 juillet 2025.

Campus des Eurocks 2025 : Une chambre étudiante géante au milieu du festival

Pour la troisième année le campus des Eurocks s’installe au cœur des Eurockéennes de Belfort, du 3 au 6 juillet 2025. Un espace de créativité et d’échange ancrée dans la vie étudiante, à l’initiative du Crous de Bourgogne Franche-Comté s'installe durant trois jours au Malsaucy. Pour cette édition, le campus se déguise en chambre étudiante géante.

Monument préféré des Français 2025 : la Citadelle de Besançon représentera la région Bourgogne-Franche-Comté

La Citadelle de Besançon a passé le premier tour qualificatif pour la finale de l’émission de France Télévision, le Monument préféré des Français 2025. Les votes sont désormais ouverts jusqu’au 18 juillet 2025 pour permettre au monument bisontin de décrocher le titre. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.41
légère pluie
le 07/07 à 03h00
Vent
4.66 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
98 %