LUNETTERIE
Après Hermès, déjà présente à Seloncourt (Doubs) et qui crée deux nouveaux ateliers de maroquinerie à Montbéliard, également dans le Doubs, et à Héricourt (Haute-Saône), une autre grande maison du luxe choisit la Franche-Comté pour se développer.
Cartier, propriété de la Compagnie Financière Richemont contrôlée par le Sud-africain Johann Rupert, implante sur la technopole Temis, à Besançon, une manufacture de lunettes de luxe en acétate (*).
L’entreprise (environ 5 milliards d’€ de chiffre d’affaires, dont 45,13 millions dans les lunettes, plus de 5 500 collaborateurs dans le monde et un réseau de 300 boutiques) est même déjà opérationnelle avec une trentaine de collaborateurs et, selon une source locale, prévoit d’en embaucher une vingtaine d’autres dans les deux ans.
(...) Le choix de la capitale comtoise n’est pas innocent. Il répond à plusieurs critères précis que recherchait le groupe de luxe qui n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet en dehors d’un communiqué de presse des plus laconiques. Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et président de la communauté d’agglomération, les énumère. 'La culture de la précision héritée de notre tradition horlogère, puis des microtechniques, la présence de l’école d’ingénieurs Ensemm et de l’institut de recherche Femto-ST, ainsi que les nombreuses autres formations proposées, notamment au CFA de l’industrie, ont été des atouts déterminants pour nous retenir', explique l’élu.
Mais ce ne sont pas les seules raisons...
Pour en savoir plus, lire la suite de l'article de Didier Hugue sur le site de notre partenaire Traces Écrites
(*) Matériau à base de cellulose, l’acétate est travaillé chez Cartier comme le bois et la corne ou l’or. Il est poli au tonneau et à la main avant d’être monté manuellement. Cartier l’a introduit dans ses montures en 1994.