Réforme des retraites : l'Union syndicale Solidaires appelle à manifester le 29 septembre

Publié le 14/09/2022 - 17:54
Mis à jour le 14/09/2022 - 17:05

Le 14 septembre 2022, par voie de communiqué de presse, l'Union syndicale Solidaires s'est exprimé au sujet de la récente prise de parole d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. Une manifestation sera organisée le 29 septembre prochain.

 © Union syndicale Solidaires
© Union syndicale Solidaires

"Lundi 12 septembre 2022, devant une centaine de journalistes, le président de la République a annoncé que la réforme des retraites entrerait en vigueur dès l’été 2023, si nécessaire sans vote au Parlement en recourant à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution.

Il a précisé que cette réforme "ne fait plaisir à personne". C’est laisser entendre qu’elle nous tombe du ciel, que le pays ne peut y échapper, qu’il y a une force supérieure qui lui commande de faire cette réforme.

Nous savons, bien au contraire, qu’elle fait notamment plaisir aux "grands patrons", comme ceux du CAC 40, comme leurs ont fait plaisir toutes les réformes précédentes qui expliquent en partie comment les fortunes des plus riches et leurs rémunérations ont pu croître en trente ans dans de telles proportions.

"Travailler plus longtemps relance le chômage des jeunes"

En faisant travailler plus longtemps celles et ceux qui ont un emploi, on "relance" le chômage des jeunes, ce qui affaiblit les résistances ouvrières, ce qui facilite l’exploitation de la main d’œuvre (conditions de travail et rémunérations dégradées), ce qui se traduit d’ailleurs par une très grande productivité du travail en France et par des taux de profits parmi les plus élevés au sein de l’Union Européenne. Et c’est ainsi que les actionnaires se gavent et que les riches sont de plus en plus riches.

Le report de l’âge légal de départ en retraite et/ou l’allongement de la durée de cotisation, seraient le recto et le verso du "choix" qui serait donné ! Pour que ça aille très vite, cette réforme pourrait être englobée dans le prochain Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS 2023). Quelques ministres commentent déjà qu’il faut aller vite "car on est dans un mur budgétaire".

Cette fois, c’est clair et net : il n’y a plus de sous dans le budget de l’État, et il en faut pour l’école, le grand âge et la crise climatique, et il ne faut pas augmenter les impôts, donc vous allez travailler plus longtemps, car nous allons faire des économies en vous sucrant deux ou trois ans de retraite.

"La lutte de classes continue"

Pourtant, de l’argent, il y en a. Notamment dans tous les impôts et toutes les cotisations sociales qui ont été supprimés pour les riches et les très riches (ISF, plafonnement de la taxation des dividendes, suppression d’impôts de production, fraude fiscale et sociale des très grandes entreprises, laxisme à l’égard des paradis fiscaux, exonération de cotisations sociales jusqu’à 2,4 fois le SMIC, etc…), et dans tous les impôts que Macron refuse aujourd’hui (comme taxer les superprofits réalisés par les spéculateurs).

Cette réforme nous confirme que, pendant la guerre en Ukraine, pendant l’inflation galopante, comme pendant la pandémie et la crise climatique, la lutte de classes continue : cette précipitation du gouvernement en est l’illustration. Encore une fois, ce sont eux qui commencent, qui continuent, qui persistent.

À nous d’y répondre, déjà le 29 septembre. Et à nous d’attaquer en mettant en avant nos revendications pour un autre monde. Contre le choix de faire travailler plus longtemps les pauvres, il y a le choix de faire contribuer les riches aux charges communes !"

(Union nationale interprofessionnelle des retraités et retraitées - Union syndicale Solidaires)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

À 4 mois des municipales, Besançon Maintenant inaugure son nouveau QG

Déjà ouverte depuis plusieurs mois, le local de Besançon Maintenant, porté par son chef de file Ludovic Fagaut, a "pris une nouvelle dimension" depuis son inauguration le 15 novembre dernier en devenant le QG de campagne du candidat à l’élection municipale bisontine de mars 2026. 

Dérapage verbal : les Républicains du Doubs demandent des excuses de la part de Jacques Ricciardetti (RN)

Dans un communiqué de presse du 15 novembre 2025, les Républicains du Doubs ont fait savoir qu’ils condamnaient fermement les propos tenus par Jacques Ricciardetti à l’encontre de Jacques Grosperrin lors de la dernière session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et qu’ils encourageaient l’élu à présenter ses excuses.  

“Besançon vivante, juste et humaine” : Anne Vignot lance sa campagne pour les municipales 2026

La maire sortante Anne Vignot (Europe Écologie – Les Verts) a officiellement lancé, mercredi 12 novembre 2025 à la Maison du peuple, rue Battant à Besançon, sa campagne pour les élections municipales de 2026. Entourée de représentant(e)s de huit formations de gauche et écologistes, la candidate a présenté une "liste d’union" placée sous le slogan : "Besançon, vivante, juste et humaine."

Le sénateur Olivier Rietmann veut renforcer la lutte contre les retards de paiement

Olivier Rietmann, sénateur LR de la Haute-Saône et président de la délégation sénatoriale aux entreprises, a déposé une proposition de loi le 12 novembre 2025 visant à réduire les retards de paiement entre entreprises et acteurs publics. L’objectif affiché : lutter contre les défaillances d’entreprises, dont le nombre devrait atteindre 69.000 en 2025.

Le RN veut interdire un concert en faveur d’Urgence Palestine, sous le coup d’une procédure de dissolution

Le Rassemblement national a interpellé le Préfet du Jura à propos de la tenue d’un concert organisé à Arbois mardi 11 novembre. Selon le communiqué diffusé par les élus du parti, l’évènement est porté par "des collectifs d’extrême-gauche" et les fonds récoltés doivent être reversés à l’association Urgence Palestine.

Municipales 2026 : le Parti communiste reste avec Anne Vignot et déterminé à unir la gauche

Réuni ce samedi 8 novembre, le Parti communiste français - section de Besançon a largement voté en faveur d’une nouvelle alliance avec la liste menée par la maire sortante Anne Vignot (EELV) pour les élections municipales de 2026. Le résultat du vote interne est sans appel : 97,93 % des 90 votants ont approuvé cette reconduction de l’union.

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Sécurité et narcotrafic : Jérôme Durain embarque les Régions à prendre part aux réflexions nationales

À l'occasion du 21e Congrès des Régions de France, le conseil des régions a annoncé la création d'un groupe de travail consacré aux questions de sécurité et de prévention. Tandis qu'elles n'ont pas la compétence de la sécurité, elles souhaitent mlagré tout renforcer leur place dans la réflexion nationale sur ces sujets. Cette nouvelle instance sera présidée par Jérôme Durain, président de la Région Bourgogne Franche-Comté, lui qui était surnommé 'Monsieur Narcotrafic' lorsqu'il était sénateur.

Budget de l’Éducation nationale 2026 : Laurent Croizier plaide pour une école “stable et sereine”

Lors de l’audition du ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray, le député du Doubs Laurent Croizier (groupe Démocrate) a présenté les priorités de son groupe concernant les crédits de la mission ”Enseignement scolaire” du projet de loi de finances pour 2026.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.63
légère pluie
le 17/11 à 03h00
Vent
2.46 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
97 %