Retrait de l’université de Bourgogne de l’UBFC : GBM dénonce "une perte de temps délétère"

Publié le 08/09/2022 - 07:45
Mis à jour le 08/09/2022 - 08:43

Plus tôt dans la semaine, l'Université de Bourgogne a acté sa décision de se retirer de l'UBFC. Ce mercredi 7 septembre, le Grand Besançon Métropole a souhaité réagir avec le Grand Belfort, le Pays de Montbéliard Agglomération et la Communauté d’agglomération de Vesoul en co-signant un communiqué intitulé "UBFC : une perte de temps délétère pour l’enseignement supérieur et la recherche".

 © D Poirier
© D Poirier

"Au moment où les collectivités de Franche-Comté investissent massivement dans l’enseignement supérieur régional, l’université de Bourgogne décide unilatéralement de démanteler l’écosystème de l’ESR de la Bourgogne Franche-Comté.

Ce n’est pas faute d’avoir alerté, nous les collectivités, sur le fait que l’exigence de l’uB de "bi-site" n’était qu’un alibi pour se défaire de son engagement dans UBFC.

Ceux d’entre nous qui siégeons au CA d’UBFC l’avaient dénoncé dès l’évaluation de l’ISITE en 2020. D’ailleurs l’UBFC l’a perdu pour des questions de gouvernance alors qu’il constituait une opportunité et une reconnaissance de la qualité internationale de notre recherche.

Nous remercions l’État d’avoir aujourd’hui statué sur l’impossibilité juridique d’un "bi-site", ainsi que d’avoir entériné à nouveau les accords sur les équilibres territoriaux de la réforme de 2015.

"Il est maintenant urgent de se mettre autour de la table"

En 2020, nous avions fondé l’espoir qu’avec les changements d’exécutifs, nous allions entrer dans une période constructive. Vincent Thomas, dès les premiers mois de son mandat de président à l’université de Bourgogne, le balayait d’un trait.

Il n’est pas question, dans un monde qui se transforme rapidement, d’attendre l’échéance de 2024 (fin du conventionnement) pour connaître l’avenir de l’ESR, d’autant que nous sommes spectateurs depuis 2016 d’une guerre fratricide.

Il est maintenant urgent que les acteurs de l’ESR régional, avec les collectivités et l’Etat, se mettent autour de la table, pour l’avenir de la recherche et la formation de nos étudiants.

Anne Vignot (présidente du Grand Besançon Métropole), Damien Meslot (président du Grand Belfort), Charles Demouge (président du Pays de Montbéliard Agglomération) et Alain Chrétien (président de la Communauté d’agglomération de Vesoul)"

1 Commentaire

Seulement l'université ? Le reste de la région Bourgogne aura-t'il aussi l'idée de rendre son indépendance à la Franche-Comté ?
Publié le 9 septembre 2022 à 06h47 par grlulu • Membre

Un commentaire

Laisser un commentaire

Education

Classement des meilleures universités du monde : quelle place pour l'université de Franche-Comté ?

Le "Center for World University Rankings" (CWUR) a publié son classement des 2000 meilleurs établissements d’enseignement supérieur au monde. L’Université de Franche-Comté se hisse à la 1041ème place dans ce classement 2023 et 45e au niveau national. Elle se classait en 2022 à la 1027e position.

Du requin servi dans une cantine d’Étupes, le journaliste Hugo Clément fait retentir l’affaire

Selon nos informations, le mardi 3 mai, le collège Paul Langevin d’Étupes a servi aux élèves de la cantine du requin à peau bleue, une espèce qui figure sur la liste rouge de l’UICN*. Choquée, une enseignante du collège a contacté le journaliste Hugo Clément qui s’est emparé de l’affaire. 

Emmanuel Macron débloque un milliard d’euros pour le lycée professionnel, une " cause nationale "

Faire des lycées professionnels une "cause nationale". Emmanuel Macron a présenté jeudi 4 mai 2023 sa réforme, financée à hauteur d'un milliard d'euros supplémentaires par an, lors d'un déplacement en Charente-Maritime où les opposants à la loi sur les retraites ont à nouveau tenté de se faire entendre.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 24.01
ciel dégagé
le 28/05 à 12h00
Vent
4.72 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
48 %