Une carrière sportive est plutôt courte en comparaison à une carrière professionnelle lambda. C'est pourquoi Véronique Pécqueux-Rolland a réfléchi rapidement à l'"après-handball". C'est en 2009, après une vingtaine d'années de carrière en tant que joueuse professionnelle de handball, qu'elle a saisi "la belle opportunité" selon elle, d'intégrer le groupe Casino, "un nouveau défi relever" nous raconte-t-elle, et "je n'aurais jamais imaginé travailler dans ce domaine-là". "J'ai arrêté le handball et j'ai commencé à travailler la même année parce que je ne voulais qu'il y ait une période creuse entre les deux" nous confie la nouvelle directrice du centre commercial Chateaufarine et de deux autres centres commerciaux à Dijon.
"C'est marrant que ça se recroise comme ça"
Ses semaines sont donc partagées entre les deux capitales régionales, ce qui ne change pas de ses anciennes habitudes. En effet, la carrière sportive de Véronique Pécqueux-Rolland a été partagée entre Besançon et Dijon, ses "deux clubs de cœur". "C'est marrant que ça se recroise comme ça" observe-t-elle.
Ce qui ne change pas non plus pour cette ancienne championne est son esprit d'équipe. Véronique Pécqueux-Rolland insiste sur "l'esprit d'équipe avant tout" et pense qu'"on ne réussit que quand on avance ensemble, j'ai encore gardé ce truc-là".
Le hand-ball omniprésent
De toute façon, le hand-ball n'est jamais bien loin. Sur son bureau, on peut apreçevoir une belle photo d'équipe lors de la victoire aux championnats du monde en équipe de France. "Pour la petite histoire, c'est Sandrine Delerce (ancienne coéquipière) qui me l'a apporté il y a quelques jours et du coup, je ne l'ai pas déplacée, parce que ce n'est pas mon genre de décorer mon bureau" nous raconte-t-elle.
"Le terrain ne me manque pas plus que ça"
Véronique Pécqueux-Rolland n'hésite pas à remettre sa casquette de championne de handball pour commenter des matchs comme en mai 2014 lors de la finale de la coupe Challenge, Issy Paris Hand contre H 65 Höör pour la chaîne télévisée L'Equipe 21. Elle est également élue à la Fédération française de handball. Elle nous confie que "Le terrain ne me manque pas plus que ça. Je pense qu'il y a un moment donné où il faut savoir aussi s'arrêter. Mon choix d'arrêter, je l'ai très bien vécu parce que j'étais prête à accepter un nouveau défi qui se présentait à moi (…) Je ne suis pas tombée dans une dépression".