Réaction
Le sénateur du Territoire de Belfort regrette que les collectivités territoriales servent "une nouvelle fois de variable d'ajustement" au budget de l'État.
Selon lui, "Ces 13 milliards d’e?conomies sur cinq ans s’ajoutent aux 11 milliards de baisses de dotation du quinquennat pre?ce?dent. Continuons de serrer le nœud coulant des collectivite?s locales et leur mort sera certaine" et rappelle que "la plupart des maires ne sont plus en capacite? de faire des e?conomies de fonctionnement, leur marge e?tant e?puise?e."
Des "sacrifices financiers qui entraîneront la fermeture de services publics"
Cédric Perrin pense que "Ces sacrifices financiers entraineront ine?vitablement la fermeture de services publics" et pointe e?galement "l’inertie du Gouvernement sur la question du financement de l'allocation personnalise?e d'autonomie (APA), de la prestation de compensation du handicap (PCH) ou encore, du revenu de solidarite? active (RSA)". A cet e?gard, il a d’ailleurs alerte? le Gouvernement dans une question e?crite - reste?e pour l’heure sans re?ponse - dans laquelle il e?voquait notamment l’ide?e d’une renationalisation du financement du RSA.
Enfin, dans ce contexte, la proposition de suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des particuliers "ne re?soudra nullement les ine?galite?s de richesse entre communes" selon le sénateur : "S’il est vrai qu’une modernisation des ressources financie?res est ne?cessaire, il est dangereux de laisser penser que les impo?ts locaux seraient intrinse?quement injustes alors qu’ils ont une vocation d’inte?re?t ge?ne?ral",estime-t-il.