Affaire Narumi : le Chilien Nicolas Zepeda fait appel de son renvoi devant les assises

Publié le 17/02/2021 - 15:03
Mis à jour le 17/02/2021 - 14:05

Le Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d’avoir assassiné en 2016 à Besançon Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans dont le corps n’a jamais été retrouvé, a fait appel de son renvoi devant les assises, a annoncé mardi 16 février 2021 le parquet.

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M. Zepeda, qui se dit innocent, "a interjeté appel de l'ordonnance de mise en accusation" devant la cour d'assises du Doubs, a indiqué Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon. "Cet appel sera audiencé devant la chambre de l'instruction dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté.

La juge chargée d'instruire ce dossier avait renvoyé le Chilien de 29 ans devant les assises pour l'assassinat de Narumi Kurosaki, avait indiqué le 2 février M. Manteaux.

"Cette ordonnance, conforme à mes réquisitions, est une très bonne nouvelle car elle ouvre la perspective d'un procès", avait-il alors souligné. Etienne Manteaux avait indiqué en janvier s'appuyer sur "énormément de données techniques" (téléphonie, géolocalisation du véhicule de location du suspect, achats par carte bancaire...) ainsi que sur "des témoignages de proches qui viennent mettre en défaut la version de M. Zepeda".

Entendu à plusieurs reprises depuis son extradition du Chili et sa mise en examen en juillet, le Chilien a toutefois affirmé être "totalement étranger à la disparition de Mlle Kurosaki", se disant "persuadé qu'elle était toujours en vie", selon le procureur.

Le suspect encourt la réclusion criminelle à perpétuité

Nicolas Zepeda encourt la réclusion criminelle à perpétuité à l'issue d'un procès qui pourrait se tenir à l'automne. Issue d'une famille modeste, Narumi Kurosaki a disparu en décembre 2016. Nicolas Zepeda, a reconnu avoir passé une partie de la nuit du 4 au 5 décembre 2016 avec elle dans la chambre du campus de Besançon où elle résidait, mais affirme l'avoir quittée en parfaite santé.

Cette nuit-là, plusieurs étudiants avaient entendu "des hurlements de terreur, des cris" mais personne n'avait prévenu la police.

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