Jean-Philippe Allenbach estime que l'objectif de ce café débat "éminemment politique" pour faire le point sur les premières actions engagées et de débattre des premières orientations budgétaires "n'a rien à voir avec l'Europe".
Il enjoint l'association qui gère la maison de l'Europe de Besançon à annuler ce débat. Une occasion pour le président du mouvement de Franche-Comté d'en remettre une couche autour de la fusion des régions qu'il a toujours contestée avec vigueur. "Que quasiment toutes les autres réunions prévues ont lieu dans des cafés, ce que n’est pas la Maison de l’Europe. Que les cafés ne manquent pas à Besançon. Que l'obligation de neutralité de votre association vous impose de ne pas mettre vos locaux à des politiques pour leur permettre d'y faire valoir leur action à un niveau purement hexagonal. Qu’enfin il est pour le moins incongru de voir la Maison de l’Europe mettre gracieusement ses locaux à disposition de ceux dont le Conseil de l'Europe vient tout juste de dire qu'ils ont violé la "Charte européenne de l'autonomie locale" à l'occasion des fusions de régions".