Le ministère de l’Économie et des Finances a accueilli lundi 28 novembre 2016 le premier comité de suivi national des engagements pris par l’État et Alstom le 4 octobre dernier pour le maintien des activités ferroviaires et industrielles sur le site de Belfort. Christophe Sirugue, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom, ont ainsi réuni les organisations syndicales d’Alstom et les élus du Territoire de Belfort et de la région Bourgogne-Franche-Comté pour leur présenter les principales avancées.
- La diversification du site de Belfort, en particulier avec les activités de services et de maintenance, est en cours. Depuis octobre, Alstom a engagé 1 million d’euros dans l’aménagement d’un nouveau bâtiment industriel destiné à la maintenance des rames TGV. Cette activité emploiera 20 personnes supplémentaires dès 2017.
- L’investissement dans les véhicules ferroviaires d’avenir est renforcé : l’État s’est engagé pour soutenir le programme de développement d’une nouvelle gamme de locomotives à hauteur de 4 millions d’euros, à travers le Programme d’investissements d’avenir. Ce programme représente 30 millions d’euros qui bénéficieront directement au site de Belfort.
- L’État a validé la commande des 30 trains d’équilibre du Territoire, qui sera inscrite au conseil d’administration de SNCF Mobilités de décembre + une commande par la SNCF de 6 rames TGV pour la ligne Paris-Milan.
- Une commande de 15 rames TGV pour la ligne Bordeaux-Marseille sera soumise au conseil d’administration de la SNCF en janvier 2017.
- Une commande de 20 locomotives de secours sera engagée d’ici mars 2017.
En plus du suivi au niveau national, un comité local réunira les élus locaux, les organisations syndicales, Alstom et les services de l’État en région. Il constituera un lieu de dialogue, d’information et de suivi de la réalisation des engagements pris.
Une prochaine réunion se tiendra le 5 décembre à Bercy avec le Comité stratégique de la filière ferroviaire.