Assassinat de Razia Askari : condamné à 30 ans de réclusion, son mari fait appel

Publié le 17/12/2021 - 17:30
Mis à jour le 17/12/2021 - 17:46

Le mari de Razia Askari, condamné il y a une semaine par les assises du Doubs à 30 ans de réclusion pour l’assassinat sauvage de son épouse, a fait appel, a indiqué à l’AFP son avocat, Me Randall Schwerdorffer.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Rashid Askari, 41 ans, "fait appel de sa condamnation car il estime que la peine est beaucoup trop sévère", a indiqué le conseil, sans autre commentaire.

Le 10 décembre, à l'issue de trois jours d'audience, la cour d'assises du Doubs avait condamné son client à 30 ans de réclusion criminelle, une peine conforme aux réquisitions. Elle avait notamment assorti la peine d'une période de sûreté des deux-tiers et d'une interdiction du territoire français à l'issue de son incarcération.

Tuée près de son logement refuge

Le 30 octobre 2018, Razia Askari, une Afghane de 34 ans, rentrait dans un logement de l'association Solidarité femmes à Besançon où elle avait trouvé refuge, lorsque son mari l'avait attaquée. Après l'avoir suivie, il lui avait asséné 19 coups de couteau, l'égorgeant, avant de l'abandonner dans une marre de sang.

Rashid Askari avait été arrêté trois jours plus tard à l'aéroport d'Athènes où il avait fui. Il avait reconnu avoir tué son épouse mais réfuté avoir prémédité son geste. A l'audience la semaine dernière, il avait minimisé sa responsabilité, accablant la jeune femme décédée, sa belle-famille et l'Etat français, au grand dam des deux fils du couple qui n'attendaient de lui qu'une seule chose, "qu'il assume ce qu'il a fait à (leur) mère".

Originaires d'Afghanistan, Razia Askari et ses enfants avaient rejoint l'accusé en 2017 pour s'installer en France. Très vite, elle avait déposé sept plaintes contre son mari pour violences volontaires sur conjoint, violences aggravées, viol et menaces de mort réitérées. Après avoir demandé le divorce, elle avait obtenu en juillet 2018 une ordonnance de protection délivrée par un juge des affaires familiales, interdisant à son mari de l'approcher.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.19
partiellement nuageux
le 25/04 à 18h00
Vent
0.8 m/s
Pression
1007 hPa
Humidité
49 %