Automobile : le gouvernement au front contre un "chantage" aux fermetures

Publié le 23/01/2013 - 10:17
Mis à jour le 17/04/2019 - 10:26

Le gouvernement a fait monter au front mercredi deux de ses poids lourds, Pierre Moscovici et Michel Sapin, pour réaffirmer son opposition à tout « chantage » aux fermetures de sites dans la négociation sur un accord de compétitivité chez  Renault.

"Ce que nous attendons de Renault, c'est qu'il y ait deux lignes rouges qui ne soient pas franchies, ça a été dit de manière très claire: qu'il n'y ait pas de licenciements et, deuxièmement, qu'il n'y ait pas de fermeture de sites", a martelé le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, sur BFMTV/RMC.

Les discussions doivent être "loyales" et "tous les moyens ne sont pas bons" pour négocier, a insisté de son côté sur RTL le ministre du Travail, Michel Sapin. "Je ne suis pas la direction, je ne suis pas dans la négociation. Moi, je fixe des bornes, je dis que cette négociation doit être loyale, elle doit être responsable et tous les moyens ne sont pas bons dans cette négociation", a déclaré M. Sapin. "Il ne doit pas y avoir de chantage, il doit y avoir une négociation ferme mais loyale, il y a des solutions et je suis persuadé que cette négociation aboutira à un accord", a-t-il ajouté.

Trois syndicats ont accusé mardi la direction du deuxième constructeur automobile français, dont l'Etat est le premier actionnaire avec 15,01% du capital, d'avoir menacé de fermer deux sites en France si aucun accord de compétitivité n'était trouvé. Renault a démenti ces accusations en assurant n'avoir "jamais" évoqué une telle perspective. Le groupe a toutefois rappelé "que l'objet de ces négociations est, en cas d'accord avec les partenaires sociaux, de ne pas fermer de sites et de ne pas licencier".

L'entourage du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait déjà réagi en soulignant que les pourparlers ne devaient pas "s'apparenter à du chantage".  La semaine dernière, M. Montebourg avait salué le fait que les "deux lignes rouges" du licenciement et de la fermeture de site n'aient "pas été franchies" après l'annonce par Renault de 7.500 suppressions nettes d'emplois dans l'Hexagone d'ici 2016.

"Renault est dans une négociation, c'est la bonne méthode pour trouver des solutions à une situation très dégradée (..) Renault aujourd'hui essaye de faire en sorte de prévenir tout licenciement", a estimé de son côté Michel Sapin mercredi .

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