"Il n'y aura pas de remise en cause de la règle du travail dominical" a d'emblée assuré M. Ayrault, qui a fait une déclaration devant la presse en présence des ministres Michel Sapin (Travail), Pierre Moscovici (Economie) et Sylvia Pinel (Artisanat). Selon lui, la "question n'est pas d'étendre plus ou moins la possibilité du travail le dimanche (....) mais de le faire dans de meilleures conditions, plus claires et plus simples". "Le droit actuel est illisible et donc incompris", a-t-il fait valoir.
Il a déploré les "inégalités injustifiables" entre les salariés qui travaillent le dimanche dans les commerces et des "incohérences" entre les secteurs d'activité ayant le droit d'ouvrir ou non.
Pour clarifier cette situation, le chef du gouvernement a promis un "nouveau cadre législatif" en 2014, à l'issue d'une période de concertation. "En attendant le vote de cette loi, il faut apporter une solution transitoire à certaines situations difficiles", a-t-il enchaîné, évoquant notamment les magasins de bricolage en Ile-de-France.
M. Ayrault n'a, en revanche, pas pris position sur une des préconisations du rapport Bailly, le passage de 5 à 12 du nombre des dimanches autorisés dans les communes.
(Source : AFP)