Besançon : 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse de 33 coups de couteau

Publié le 21/10/2017 - 09:57
Mis à jour le 21/10/2017 - 10:00

Un homme de 53 ans a été condamné ce vendredi 20 octobre 2017 à Besançon à 25 ans de réclusion criminelle pour avoir tué de 33 coups de couteau son épouse, dont il se disait persuadé qu’elle le trompait.

Ce verdict, prononcé par la cour d'assises du Doubs, est conforme aux réquisitions du parquet, dont la représentante Christine de Curraize avait évoqué un homme "calculateur et manipulateur".

Au moment du meurtre, survenu au domicile conjugal en octobre 2014 à Besançon, l'accusé, un ancien ouvrier d'origine turque, "était dans un délire obsessionnel, une jalousie qui frisait la paranoïa", a expliqué à l'AFP l'un de ses défenseurs, Me Randall Schwerdorffer. Pour autant, la cour a refusé de considérer qu'il souffrait d'une altération de son discernement au moment des faits.

Juste avant le meurtre, l'épouse - une femme alors âgée de 50 ans, qui ne parlait que très mal le français et dont il partageait la vie depuis 24 ans - "lui aurait dit qu'elle allait partir avec son amant, et ça l'a rendu dingue, il l'a étranglée et s'est acharné sur elle, en tout cas c'est ce qu'il a affirmé", a raconté l'avocat.

Après le drame, l'accusé s'était présenté de lui-même à la police. Le corps
de sa femme avait été retrouvé éviscéré, avec une plaie béante au visage : "il lui avait taillé la bouche jusqu'à la pointe des oreilles", a décrit Me
Catherine Bresson, avocate des quatre enfants du couple - dont le benjamin n'avait que 11 ans au moment du drame.

La victime avait déposé plainte à trois reprises contre son mari pour des
violences, en 2000, 2007, puis en 2014 quelques semaines avant qu'il ne la
tue, a énuméré Me Bresson.

"Les trois enfants qui ont témoigné ont tous décrit un père très violent,
contre leur mère et aussi contre eux. C'étaient des témoignages très
émouvants, mais lui n'a pas versé une larme. Pendant ce procès, il n'a pleuré que sur lui-même", a raconté l'avocate de la partie civile.

(Source AFP)

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