Le problème est que Dicky est devenu l’ombre de lui-même, défoncé au crack en permanence et qui embarque son petit frère dans des combats tous plus minables les uns que les autres.
De la complexité des rapports familiaux à l’enfance sacrifiée en passant par le stress de combats brutaux et épiques, David Russell a décidé d’aborder un grand nombre de thèmes, quitte parfois à en faire un peu trop (notamment l’histoire d’amour entre Micky et Charlene).
Globalement, la performance des acteurs est impressionnante. Mark Wahlberg confirme qu’il est en train de prendre pleinement sa carrure d’acteur (entre - aperçue il y a fort longtemps dans Boogie Night), capable de jouer juste sans se perdre dans de l’expressivité trop appuyée.
Les seconds rôles comme la mère de Micky, incarnée par Melissa Leo donnent au film sa vraie dimension dramatique. En ce sens, Christian Bale est tout simplement bluffant, en paumé perturbé un peu fou mais loyal envers un frère qu’il a trop utilisé pour sa propre gloire.
Prochaine rubrique cinéma le samedi 26 mars 2011
**** à voir absolument