Confinement : un hélicoptère et un drone pour surveiller les déplacements

Publié le 24/03/2020 - 17:45
Mis à jour le 27/03/2020 - 11:26

Afin de faire respecter le confinement instauré depuis le 17 mars 2020, la gendarmerie a employé les grands moyens : un hélicoptère et un drone. Ces derniers survolent les trois zones des compagnies du département à savoir le secteur de Pontarlier, Besançon et Montbéliard.

Des moyens spéciaux ont été dépêchés pour "renseigner en appui les unités au sol et le survol de zones difficiles cachées des vues", indique le Capitaine Gillet, Officier communication région Franche-Comté.

Certaines zones peuvent être difficile d'accès (car boisées) : "on ne peut pas forcément envoyer une patrouille ou un véhicule", précise l'officier de communication. Les zones "cachées des vues" peuvent ainsi désigner des bases de loisirs fermées au public où des personnes pourraient potentiellement se rendre.

"Un réel atout pour les unités au sol"

L'utilisation de ces moyens spéciaux est un "réel atout pour les unités au sol", souligne le capitaine Gillet.

L'hélicoptère est mis à la disposition de la gendarmerie un jour sur deux (en alternance avec la Bourgogne et l'Alsace) et le week-end. Le drone, lui, vole tous les jours au-dessus du département.

Des "Drop zone" dans le Doubs

Un personnel des brigades est à bord de l'hélicoptère afin de "diriger les recherches". Il peut également communiquer avec des unités au sol. L'hélicoptère peut aussi déposer les agents sur plusieurs "Drop Zone" (zone d'atterrissage).

Un confinement "globalement bien respecté"

Une amélioration du confinement a été notée par la gendarmerie : "Il est globalement bien respecté. On voit que les gens commencent à intégrer le confinement avec les notions qui vont avec. Quelques marginaux ne veulent toutefois pas le respecter et se baladent", souligne l'officier.

"Nous demandons aux citoyens de suivre les préconisations du gouvernement et d'oeuvrer collectivement pour rester en confinement", conclut-il.

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