Ce sont surtout les personnes aux plus faibles revenus et les jeunes qui déclarent vouloir épargner. «Dans la mesure où ils le peuvent», les Français se constituent une épargne de précaution «susceptible de les protéger en cas de coup dur», analyse BVA.
A contrario, les plus de 50 ans, qui ont déjà une épargne de précaution, en profiteraient massivement pour consommer.
En cas d'augmentation de leurs revenus, 64% en profiteraient pour faire des travaux dans leur logement et 61% pour leurs loisirs (spectacles, restaurants, culture, sports).
Ce résultat contredit l'idée selon laquelle une relance par la consommation «profiterait moins aux produits français qu'aux biens manufacturés en provenance de l'étranger», estime Céline Bracq, directrice adjointe de BVA-Opinion.
Sondage réalisé par BVA par internet du 26 au 27 octobre auprès d'un échantillon de 1.086 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, suivant la méthode des quotas.