Si le nombre d’élèves accueillis dans les écoles de la Ville a légèrement baissé, le nombre de demandes d’inscription dans les cantines a, lui, augmenté. La Ville reconnaît "avoir un devoir moral" sur l'accueil des enfants, mais aucune "obligation réglementaire".
Plus de 5.200 enfants mangeront dans les restaurants scolaires de la Ville de Besançon cette année. Si ce chiffre est en constante évolution (moins de 5.000 l’an passé), il n’engobe toutefois pas l’entièreté des demandes des parents pour la rentrée 2024-2025…
En cause ? Plusieurs "verrous", explique Claudine Caulet, adjointe à la maire en charge de l’éducation à la Ville de Besançon :
- la capacité de production des repas (À noter : la Ville de Besançon achète également des repas à l’extérieur à la société Happy).
- la surface des restaurants scolaires (Des travaux sont entrepris notamment dans le cadre du "plan école" en agrandissant les cantines existantes ou en les transformant en self. Cette dernière option permet une "plus grande rotation des services", nous indique la Ville.
- l’encadrement : il s’agit d’avoir 1 accompagnant pour 14 enfants en école maternelle et 1 accompagnant pour 18 enfants en élémentaire.
Sur la question de l’encadrement, la Ville tient à "respecter le taux d’encadrement par enfant" avec un "agrément accueil collectif de mineurs". Lorsque les enfants sortent pour manger sur un autre lieu (d’une école à un collège comme cela est fait avec la maternelle Cologne et le collège Diderot), ce chiffre passe à 1 accompagnant pour 10 élèves en maternelle et 1 pour 14 élèves en élémentaire.
Des ATSEM dans 21 écoles le midi
La Ville a également revu sa manière de fonctionner dans l’encadrement du midi. Désormais, des ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) deviennent animateurs et encadrent les enfants sur la pause méridienne dans 21 écoles maternelles sur 39. "Le reste des écoles basculera avec le même système l’an prochain", précise Claudine Caulet en poursuivant : "cela permet de dégager du temps "d’animateur classique". On peut ainsi le redéployer sur les écoles élémentaires" (et notamment augmenter l’accompagnement des enfants lorsqu’ils doivent sortir déjeuner dans un autre établissement).
L’adjointe tient toutefois à souligner que "les demandes faites dans les temps (NDLR : de mars à mai) ont été acceptées à 100 %".
Une étude au "cas par cas" sera toutefois effectuée afin de "combler les trous de souris" et de répondre au mieux à la demande des parents, nous précise-t-on.
À venir ? L’école Viotte aura un restaurant scolaire plus vaste. Les écoles Sapins et Fourrier auront un restaurant scolaire.
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Il est possible de postuler toute l’année pour devenir accompagnateur périscolaire.