GE Belfort : près de 300 salariés bloquent la production d'une turbine à gaz

Publié le 08/10/2019 - 17:25
Mis à jour le 08/10/2019 - 17:25

Près de 300 salariés, selon les syndicats, ont bloqué ce mardi 8 octobre 2019 à l’usine General Electric (GE) de Belfort le processus de production d’une turbine à gaz 9HA, la plus puissante du monde, pour protester contre le plan de restructuration de la direction, a indiqué l’intersyndicale.

Les salariés se sont regroupés dès 8H00 au coeur de l'atelier de montage de la turbine à gaz 9HA, fleuron du site belfortain, pour empêcher son chargement sur une remorque qui devait l'emmener à la peinture, a indiqué l'intersyndicale à l'AFP."Il y a une dizaine de turbines à gaz 9HA à différents stades de fabrication à Belfort", a précisé le délégué CFE-CGC, Philippe Petitcolin. "La pénalité pour un jour de retard est d'environ 250.000 euros par turbine", a-t-il poursuivi.

Ce rapport de force "risque de s'inscrire dans le temps". Cyril Caritey, de la CGT

En fin d'après-midi, la turbine à gaz était toujours bloquée et l'accès au site de GE à Bourogne (Territoire de Belfort), situé à une dizaine de kilomètres de celui de Belfort, a également été bloqué par des salariés, d'après le syndicat Sud. Après la saisie lundi du tribunal administratif de Paris par deux syndicats pour dénoncer la responsabilité de l'Etat français dans le non-respect par GE de l'accord de 2014 sur le rachat de l'activité énergie d'Alstom, les salariés "créent un rapport de force de terrain", a estimé Alexis Sesmat, de Sud-Industrie. Pour Cyril Caritey, de la CGT, ce rapport de force "risque de s'inscrire dans le temps".

Le groupe américain, qui emploie quelque 4.300 salariés à Belfort, a annoncé en mai un plan de restructuration qui prévoyait initialement la suppression de près de 1.050 postes en France, dont 792 sur le site belfortain. La direction de GE à Belfort s'est dite toutefois "disposée" à réduire de 150 au maximum le nombre de postes supprimés sur ce site, "sous réserve" de discussions formelles avec les instances représentatives du personnel.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers en redressement judiciaire : trois boutiques menacées en Bourgogne Franche-Comté

Les enseignes françaises de prêt-à-porter Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers ont demandé vendredi 20 juin 2025 leur placement en redressement judiciaire, a indiqué ce lundi une source proche du dossier, confirmant une information du site spécialisé Fashion Network. En Bourgogne Franche-Comté, Besançon compte un magasin Princess Tam Tam et Dijon compte deux boutiques Princess Tam Tam et Comptoir des Cotonniers.

Promotion des saucisses de Morteau et de Montbéliard : Jean-François Nicolet reconduit à la tête de l’A2M

Le vendredi 13 juin 2025, le conseil d’administration de l’Association de défense et de promotion des charcuteries et salaisons IGP de Franche-Comté (A2M) a réélu Jean-François Nicolet à sa présidence, au cours d’une assemblée générale.

À Besançon, une installation géothermique pour réduire de moitié la consommation du Kursaal, du théâtre Ledoux et du musée du Temps

Coût : 900.000 € • Deux puits de pompage et deux puits de rejet ont été installés place Granvelle à Besançon pour diviser par deux la consommation en gaz du Kursaal, du théâtre Ledoux et du musée du Temps. Ce dispositif a été officiellement inauguré ce 20 juin 2025.

Et si la Rhodiaceta devenait “Rodia Studios”, un pôle audiovisuel et numérique à Besançon ?

L’idée est proposée par Nicolas Guillaume, un Bisontin passionné par la production de contenus et leur diffusion, à quelques semaines du lancement de la campagne politique pour les élections municipales à Besançon. Avec Rodia Studios, il aimerait créer un pôle mêlant audiovisuel et numérique sur l’ancien site de l’usine Rhodiaceta à Besançon. Interview.

Rénovation énergétiques : aides, fraudes, litiges… Où en est-on ?

VIDÉO avec l’UFC-Que choisir Doubs - Territoire de Belfort • D’abord totalement suspendu du 1er juillet au 15 septembre, MaPrimeRénov' , aide de l’Etat pour mener des travaux de rénovation énergétique, est finalement toujours en vigueur, mais seulement pour des "travaux simples" dits "monogestes". Qu’est-ce que cela signifie ? Et du côté des entreprises, sur quoi les particuliers doivent-ils être vigilants ? Nous faisons le point avec Benjamin Capelli, juriste à Besançon pour l’UFC-Que choisir Doubs - Territoire de Belfort.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.51
partiellement nuageux
le 24/06 à 00h00
Vent
1.22 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
82 %