General Electric promet des embauches en France dans l'éolien en mer

Publié le 16/09/2020 - 08:00
Mis à jour le 16/09/2020 - 08:01

General Electric continuera à embaucher en France sur ses trois sites dédiés à l’éolien en mer, a assuré mardi le président de GE Renewable Energy Jérôme Pécresse, qui vise un total de 1 400 emplois d’ici à la fin 2021 alors que 753 postes seraient supprimés selon des sources syndicales, à Villeurbanne ou encore Belfort.

 ©
©

"La filière éolien en mer pour GE à horizon de la fin 2021 c'est 1 400 emplois sur le territoire français", a-t-il dit à des journalistes à l'usine du groupe de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), qui vient de sortir la première turbine destinée au futur parc éolien de Saint-Nazaire, le tout premier parc offshore de France, porté par EDF Renouvelables et Enbridge. Selon lui, cette usine qui emploie quelque 350 personnes, va encore en recruter cent. Le bureau d'ingénierie à Nantes réunirait environ 200 personnes et "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".

Ces déclarations interviennent alors que le géant américain vient d'annoncer la restructuration en Europe de deux autres divisions dédiées aux énergies renouvelables, dans les équipements de barrages et les réseaux électriques. En France, 753 postes seraient supprimés selon des sources syndicales, à Villeurbanne ou encore Belfort.

"Certes nous traversons une crise économique. Certes des carnets de commandes se vident et dans certaines activités c'est massif", a reconnu mardi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, répondant à l'Assemblée nationale à une question du député (PCF) Alain Bruneel. "Mais nous n'accepterons pas de plan social opportuniste", a-t-elle poursuivi.

"Nous allons mener un dialogue exigeant avec GE pour que l'entreprise se saisisse de nos dispositifs et porte un projet ambitieux pour l'industrie française", a ajouté Mme Pannier-Runacher, indiquant que le gouvernement avait adressé un courrier au PDG du groupe américain, Larry Culp.

"La transition énergétique est une réalité qui s'impose à tous", a justifié de son côté Jérôme Pécresse. "Je suis convaincu qu'à la sortie de la crise du Covid, cette transition énergétique va plutôt s'accélérer. Cela nous conduit à avoir des bonnes nouvelles dans certains secteurs, notamment l'éolien en mer, où nous accompagnons la croissance en recrutant et en investissant. Dans d'autres métiers beaucoup plus difficiles, il est vrai que nous allons devoir adapter notre masse de coûts aux réalités du marché", a-t-il développé.

Pour lui, "si on est ici aujourd'hui pour célébrer les centaines d'emplois créés sur le territoire français dans l'éolien en mer, c'est grâce à GE" qui a racheté les activités énergie d'Alstom, dont l'usine de Montoir, car "Alstom n'avait pas les moyens financiers de continuer cette aventure". Il a indiqué qu'une mobilité interne pourrait être proposée aux salariés concernés par les suppressions de postes.

Après avoir fourni les 80 nacelles de 6 MW du parc de Saint-Nazaire, prévu pour entrer en service en 2022, GE se consacrera à la production de son éolienne géante de 12 MW. Celle-ci a déjà été retenue pour des projets de parcs en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Leur enchaînement assure à ce stade du travail à Montoir jusqu'en 2026-2027, a indiqué M. Pécresse.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

La Bourgogne-Franche-Comté, première “région microtechnique” de France, présente au SIAMS de Moutier

Du 16 au 19 avril 2024, à l’occasion du Salon de la chaîne de production des microtechniques (SIAMS), grand rendez-vous de la filière de l’industrie des microtechniques, la Bourgogne-Franche-Comté était présente avec un pavillon régional dédié, en collaboration avec la CCI BFC.

Numérique : la Région Bourgogne Franche se mobilise pour tous les territoires

PUBLI-INFO • Le numérique fait partie intégrante de nos vies. La technologie bouleverse les modèles économiques, les pratiques de consommation, l’accès à l’information et à la culture, les modes de travail et d’apprentissage et les relations sociales. Pour la Région, la numérisation de l’économie, de la société et des territoires est porteuse d’opportunités : nouveaux services, développement économique, emplois, dynamique rurale, préservation de l’environnement…

Robot, job dating, écologie… Quoi de neuf dans les écoles ESTM Pigier ?

QUOI DE 9 ? • Ouvertes sur le monde et les nouvelles technologie, attentives au bien-être de ses étudiant(e)s, soucieuses de l’environnement et intraitables sur le niveau de ses formations, les écoles ESTM Pigier à Besançon s’engagent à tous les niveaux pour proposer des cursus de qualité dans un univers studieux et innovant. Les inscriptions pour la rentrée 2024 sont ouvertes !

Le Mouvement Franche-Comté veut “stopper” la Pive

Dans un communiqué du 20 avril 2024 intitulé "Stop Pive !", le Mouvement Franche-Comté, représenté par son président Jean-Philippe Allenbach, qualifie le rapport moral et financier 2023 de l’association La Pive (monnaie locale) de "désastreux" et souhaite l’arrêt des subventions publiques qui lui sont allouées.

Commerce historique à Besançon… Eve Boutique fête ses 55 ans !

Il fait partie des magasins emblématiques du centre-ville de Besançon, il est la référence historique en matière de lingerie féminine, il a vu trois générations de femmes tout au long de son histoire familiale… Le magasin Eve Boutique fête ses 55 ans en ce mois d’avril 2024. Pour autant, il n’a pas pris une ride.

Suppression de l’aide à l’embauche sous contrats de professionnalisation

Le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) a rencontré hier, jeudi 18 avril 2024, la ministre du travail, de la santé et des solidarités, Catherine Vautrin, qui a fait part du projet de suppression générale de l'aide à l'embauche de salariés sous contrat de professionnalisation (600€), dès le 1er mai prochain.

Ligne des horlogers : des travaux d’ampleur jusqu’au mois d’octobre 2024

Depuis le 4 mars 2024, d’importants travaux sont engagés sur la ligne historique des horlogers. Cette dernière, qui s’étend sur 75 km, fête ses 140 ans. Au total, deux enveloppes de 50 millions d’euros ont été allouées pour le projet de modernisation. La fin des travaux est prévue le 31 octobre prochain…

Faute de neige, la station de Métabief déplore un manque à gagner de 3 millions d’euros cet hiver…

Face au manque cruel de neige sur la saison 2023-2024, la station de Métabief n’a pas pu faire le chiffre d’affaires espéré malgré la réactivité des équipes. La station a d’ailleurs dû fermer mi-février. Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d’Or, nous en parle…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.65
couvert
le 24/04 à 3h00
Vent
1.37 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
92 %