La procédure de sauvegarde concerne la société Groupe Parisot et deux de ses filiales, SAS Parisot (anciennement Parisot meubles) et Compagnie Française du Panneau (CFP), soit environ 900 salariés. Une période d'observation de six mois, renouvelable une fois, est prévue, a précisé le tribunal de commerce de Vesoul.
Cette procédure permet au fabricant basé à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) de voir ses dettes gelées et de pouvoir renégocier les conditions de son financement.
Demande de redressement judiciaire pour la filiale des Vosges
Le groupe a également demandé le placement en redressement judiciaire de sa troisième filiale française, Parisot Mattaincourt (380 salariés), basée dans les Vosges, qui "traverse d'importantes difficultés et connaît une cessation des paiements", a ajouté un porte-parole de la direction. Le tribunal de commerce d'Epinal doit se prononcer mercredi après-midi sur cette question.
Le groupe a été lourdement affecté depuis quelques mois par le retournement brutal du marché du meuble et de la perte d'un de ses principaux clients, Castorama. "Le recul de notre chiffre d'affaires, 15 à 20% en 2012 par rapport à 2011, et l'obligation de produire en plus petites séries ont affaibli notre structure financière et perturbé la qualité de notre service", a expliqué ce porte-parole. Selon lui, "la sauvegarde est une mesure préventive de gestion avant de rencontrer de potentielles difficultés, et une mesure technique qui apporte une bouffée d'oxygène au groupe Parisot" et "lui permettra de disposer de nouveaux moyens financiers".
Le groupe Parisot emploie plus de 2.000 salariés. En 2011, son chiffre d'affaire s'élevait à 243 millions d'euros. Il a rejoint en février 2011, le Groupe Windhurst Industries, premier groupe européen d'aménagement intérieur. Ce groupe industriel français, emploie 4.300 personnes dans 35 pays, avec un chiffre d'affaires de près de 600 millions d'euros.
(source : AFP)