Le plan Ségur inclut "tout le monde", y compris les ambulanciers, selon Olivier Véran

Publié le 30/05/2020 - 09:17
Mis à jour le 12/02/2021 - 17:43

« Tout le monde est inclus » dans le plan Ségur, y compris les ambulanciers, a assuré vendredi 29 mai 2020 le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, dans une réponse aux manifestations d’hospitaliers qui réclament depuis plusieurs semaines des hausses de salaires pour l’ensemble des quelque 100 professions du secteur.

Échanges avec les soignants des services du CHU de Dijon avant le lancement la concertation territoriale du Ségur de la Santé. ©Olivier Véran/Twitter ©
Échanges avec les soignants des services du CHU de Dijon avant le lancement la concertation territoriale du Ségur de la Santé. ©Olivier Véran/Twitter ©

"Personne ne sera mis sur le bord du chemin", a insisté le ministre, répondant à une question sur les ambulanciers, nombreux à se dire exclus de cette concertation, lors d'un déplacement effectué à Dijon pour lancer la concertation "territoriale" du Ségur de la santé.

M. Véran a également assuré que les plans de restructuration hospitalière restent suspendus "le temps" du Ségur de la santé. "La fermeture d'un lit ou la non-fermeture d'un lit, je n'en fais pas un dogme. Chaque fermeture de lit devra être regardé en fonction de critères", a ajouté le ministre lors d'un point de presse après une intervention au CHU de Dijon.

"Il n'y a pas de fermeture de lits pour des fermetures et qu'on considère qu'une fermeture de lit, ce n'est pas grave. Une fermeture de lit, ça peut être grave. Chaque fermeture de lit doit être pleinement justifiée", a conclu M. Véran.

Répondant aux critiques sur la rapidité à laquelle le plan doit rendre ses conclusions, à la mi-juillet, le ministre a assuré que cette volonté reposait sur le fait que "des plans ont déjà été écrits" et qu'il est possible de les "revisiter". Il faut de plus "répondre" rapidement au souhait des soignants de "mieux gagner leur vie", a-t-il dit.

Interrogé sur l'hydroxychloroquine, le ministre a déclaré que "toutes ces polémiques me passent très, très loin au-dessus de la tête". "Ce n'est pas parce qu'une étude est contestée qu'elle est contestable".

(AFP)

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