Amélie Nothomb, âgée de 55 ans, affirme écrire entre trois et quatre romans par an pour n’en publier qu’un seul. « Les autres ne seront jamais divulgués. J’ai pris des dispositions testamentaires en ce sens ».
"Là vraiment j'ai envie de dire: papa, on a le prix !", s'est exclamée Amélie Nothomb, au restaurant Drouant à Paris, où ont été annoncés le Goncourt et le Renaudot.
L'autrice à succès a été élue au 2e tour, avec 6 voix, contre 3 pour "La Carte postale" d'Anne Berest (Grasset).
Le Renaudot de l'essai a été décerné à "Dans ma rue y avait trois boutiques" (Presses de la Cité) d'Anthony Palou, a précisé Franz-Olivier Giesbert, un des jurés du Renaudot.
Depuis son premier livre "Hygiène de l'assassin" en 1992, l'écrivaine belge aux chapeaux gothiques écrit sans relâche, publiant tous les ans au mois d'août et avec la même frénésie, un ouvrage au succès populaire quasi-constant.
Dotée d'une productivité gargantuesque, créature médiatique autant adulée que critiquée, Amélie Nothomb a trouvé dans les mots de quoi étancher sa soif existentielle.
Le prix Renaudot décerné à Amélie Nothomb pour "Premier sang" #AFP pic.twitter.com/dRolUKjsb3
— Agence France-Presse (@afpfr) November 3, 2021