Précipitation ?
Les questions des internautes
Catherine de Morteau
"Comprenez-vous ceux qui estiment que vous avez été trop vite en besogne ? Et d’avoir été trop rapide à annoncer votre volonté de rapprochement le 14 avril dernier ?"
Thierry de Besançon
"Vous n’avez pas été élue sur ce projet de fusion. Pourquoi alors l’imposer ? Est-ce la pression du gouvernement et de l’état ?
Pierre de Besançon
Pensez-vous que cette réforme est inéluctable ? Que le gouvernement imposera une carte des nouvelles régions à défaut d’accord conventionnel ? Mais rappelez-vous : le Grand Canal aussi devait être inéluctable. Et pourtant, il ne s’est pas fait…
La réponse de Marie-Guite Dufay (extrait)
"Peut-être, pour beaucoup, suis-je allée vite. C’est parce que j’ai eu le sentiment que l’on touchait une réforme d’importance et qu’il fallait marquer les choses. C’est pour moi une posture de conscience. En même temps, très vite je me suis rendu compte que fusion des régions cela voulait dire pour nous, une des plus petites régions de la carte de France, que l’on ne pouvait pas rester tout seul et que l’on pouvait très bien être éclaté (…)
J’ai très vite senti que, en Franche-Comté, on pouvait avoir un écartèlement ; la preuve on voit très bien les débats qu’il y a aujourd’hui au nord de la Franche-Comté et au sud en direction de Rhône-Alpes ; et il me semblait de ma responsabilité d’être garante du périmètre franc-comtois"
Retrouvez tous les jours de la semaine, et jusqu'à mardi prochain, l'interview de la présidente de la Région Franche-Comté qui aborde, à travers les questions des internautes, les différentes facettes de la réforme territoriale.