Nicolas Zepeda : ”Je conteste avec toutes mes forces les faits qui me sont reprochés”

Publié le 04/12/2023 - 12:18
Mis à jour le 04/12/2023 - 12:26

DIAPORAMA • L’audience s’est ouverte à 09h18 lundi 4 décembre 2023 devant la cour d’assise de Vesoul. Nicolas Humberto Zepeda Contreras est accusé d’avoir assassiné, il y a 7 ans jour pour jour, entre le 5 et 6 décembre 2016, la Japonaise Narumi Kurosaki, alors étudiante à Besançon.

Nicolas Zepeda s’est présenté dans un français clair. Le président lui a précisé qu’il fallait qu’il choisisse une langue, soit l’espagnol, sa langue natale, soit la langue française, qu’il a apprise en prison. Il a donc choisi le français pour se défendre lors de son procès en appel. Pour ce procès, il est défendu par Me Renaud Portejoie et Me Sylvain Cormier.

Ses parents sont présents, assis à 2 mètres de lui. Avant d’entrer dans la salle, le père, Humberto Zepeda, a déclaré à la presse, comme il l’a déjà fait auparavant, qu’”aucune preuve scientifique” ne montre que son fils a tué Narumi Kurosaki. Depuis le procès en première instance, il ne cesse de clamer son innocence.

Les parents de Nicolas Zepeda. ©

La famille de Narumi Kurosaki, la maman et les deux soeurs, est également présente dans la salle d’audience. La maman garde la tête baissée, portant une capuche noir, ses cheveux noirs recouvrent la totalité de son visage. La famille de l'étudiante est représentée par l’avocate bisontine Me Sylvie Galley.

La maman et les deux soeurs de Narumi Kurosaki. © Alexane Alfaro

Me Pichoff représente Arthur Del-Piccolo (en l’absence de Me Schwerdorffer en ce premier jour de procès), le petit-ami de Narumi Kurosaki au moment de la disparition.

Me Sylvie Gallet, avocate de la famille de Narumi Kurosaki. © Alexane Alfaro

Après les serments des interprètes et l’appel des témoins qui défileront tout au long de ce procès,  l’audience a été suspendue pendant une trentaine de minutes.

Reprise de l’audience. François Arnaud, président de chambre à la cour d’appel, a présenté son rapport composé notamment d’éléments à charge et à décharge de Nicolas Zepeda. Suite à ce long récit retraçant les faits, les enquêtes et les expertises psychologiques, le président a donné la parole à l’accusé.

Les premiers mots de Nicolas Zepeda ont été : ”Je contesterai avec toutes mes forces les faits qui me sont reprochés” et a affirmé qu’il vivait ”un vrai cauchemar" depuis des années face à des "accusations horribles". Ému, reprenant sa respiration et réfléchissant à ses mots, Nicolas Zepeda a ajouté : ”je n’ai pas tué Narumi”  avec une pensée pour la famille de Narumi Kurosaki.

L’audience est suspendue pour la pause déjeuner. Elle reprendra à 14h00.

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