Perquisition au domicile du Gilet Jaune Frédéric Vuillaume

Publié le 28/02/2019 - 19:05
Mis à jour le 01/03/2019 - 10:30

Mise à jour à 19h05 • Alors qu’il était venu au commissariat accompagné d’une trentaine de Gilet Jaune ce mercredi, Frédéric Vuillaume était sorti de garde à vue vers midi. Les policiers ont procédé à une perquisition à son domicile ce jeudi 28 février 2019 à 6h30. A nouveau placé en garde à vue, il a été libéré ce jeudi. Une vingtaine de manifestants s’est regroupée devant le commissariat de Besançon afin de le soutenir. Il pourrait être à nouveau convoqué en vue « d’une présentation au tribunal« , nous précise-t-on.

Frédéric Vuillaume (FO). Photo d'archives. © maCommune.info
Frédéric Vuillaume (FO). Photo d'archives. © maCommune.info

Frédéric Vuillaume, membre du syndicat force ouvrière et Gilet jaune, s'insurgeait ce mercredi soir d'une "garde à vue abusive": "je ne suis pas un bandit", nous confiait-il. Il avait été entendu pour "attroupement après sommation de dispersion » ainsi que pour  la « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations », « entrave à la circulation » et « organisation de manifestation sans déclaration préalable en préfecture ».

Ce mercredi soir, une enquête était toujours en cours.

Info +

Le 13 février dernier, une cinquantaine de personnes s’étaient également réunies devant le commissariat de Besançon afin de protester contre la mise en garde à vue de deux Gilets Jaunes, dont la femme de Frédéric Vuillaume. Elle avait été convoquée pour  participation à un attroupement « malgré les sommations » et « complicité dans les violences » à l’encontre des forces de l’ordre. L’autre homme, lui aussi en garde à vue, avait été lui convoqué pour jets de projectiles. L’intersyndicale Solidaires-FSU- CGT-FO avait notamment tenu à adresser leur soutien à Frédéric Vuillaume dans un communiqué suite au courrier du préfet reçu par ce dernier Il stipulait que le droit de manifester était encadré par le principe de la déclaration préalable.

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