"L'Etat a vocation à soutenir PSA et ses 91.000 salariés qui travaillent dans ses usines en France, afin d'accompagner cette grande entreprise dans son rebond", a réagi auprès le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
"L'Etat est là pour marquer la volonté d'un ancrage français : PSA est et restera une entreprise française, avec des centres de décision et de productions en France", a indiqué de son côté le ministre de l'Economie Pierre Moscovici dans un entretien accordé aux journaux du groupe Ebra (L'Est républicain, les DNA...).
"L'intervention éventuelle de l'Etat, à la même hauteur que Dongfeng, et le maintien de l'actionnaire familial au capital, permettraient très clairement à l'entreprise de rester une entreprise française", selon M. Moscovici.
La famille Peugeot détient actuellement 25,4% du capital et 38,1% des droits de vote du groupe. PSA, qui "étudie d'autres scenarios alternatifs d'augmentation de capital", souhaite "que ces négociations puissent faire l'objet d'une annonce à l'occasion de la publication de ses comptes annuels le 19 février 2014".
"La société tient à préciser qu'aucune assurance ne peut être donnée quant à l'aboutissement de ce projet", a précisé le constructeur automobile dans un communiqué.
(Source : AFP)