Communiqué :
"Alors que la campagne d’inscription aux accueils périscolaires pour la rentrée 2020 s’achève dans quelques jours, la FCPE et le Collectif "Cantines en colères" s’inquiètent des capacités d’accueil des enfants dans les cantines de Besançon, à l’instar des écueils de la rentrée 2019.
En effet, lors de la précédente rentrée une quinzaine d’enfant s’étaient vu refuser l’accès à la cantine à seulement 1 semaine de la rentrée. Le déficit chronique sur l’année scolaire s’élève à 400-500 enfants qui ne peuvent être accueillis.
Les réflexions engagées par la municipalité actuelle n’ont pas pu trouver écho dans une nouvelle majorité municipale en raison du report des élections. C’est donc à l’équipe en place de prendre ses responsabilités pour la rentrée 2020 même si le dossier devra être assumé par la majorité qui devrait être élue le 28 juin prochain.
La FCPE et le collectif Cantines en colère n’ont pas obtenu de garantie pour une rentrée 2020 sereine. Il est à craindre que certains enfants soient mis de côté pour l’accueil à la cantine lors de la prochaine rentrée, et ce malgré une nouvelle confirmation de la cour d’appel de Nancy quant à l’obligation d’accepter tous les enfants selon l’article L131-13 du Code de l’Éducation (audience du 3 mars 2020).
Nous demandons :
- La mise en place à la rentrée d’un double service dans les écoles maternelles. Cette solution n’a pas pour l’instant été envisagée alors qu’elle permet d’augmenter la capacité d’accueil des locaux tout en limitant le nombre d’enfants à table au même moment (2 groupes de 30 enfants au lieu d’un groupe de 50 enfants par exemple). Cette solution a pour effet d’améliorer considérablement les conditions de restauration des enfants. Compte tenu de la crise sanitaire, elle favorisera la mise en place de gestes barrières et la distanciation physique en limitant le nombre d’enfants présents au même moment dans un espace.
- De tout mettre en œuvre pour augmenter la capacité d’accueil dès la rentrée prochaine, malgré la crise sanitaire actuelle : réalisation de travaux dans les cantines, mise en place de sous-traitance pour la fabrication de repas...
- Une communication transparente avec les parents pour évoquer les problématiques et trouver des solutions adaptées au cas par cas dans les écoles, et ce, avant d’avoir décidé arbitrairement qui serait admis ou non.
Dans le contexte sanitaire et social actuel, les Bisontins auront plus que jamais besoin d’avoir accès à ce service public pour leurs enfants."