Sénatoriales : vague bleue en Franche-Comté

Publié le 29/09/2014 - 10:24
Mis à jour le 17/04/2019 - 15:23

Une vague bleue a déferlé sur la Franche-Comté, lors des élections sénatoriales de dimanche 28 septembre 2014, conformément au bon score de la droite aux dernières municipales. Sur les huit sièges de sénateurs que compte la région, un seul, celui de Martial Bourquin (PS), est resté acquis à la gauche, qui en détenait cinq avant l’élection.

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En Franche-Comté, les grands électeurs, essentiellement les élus des communes, étaient appelés à voter pour choisir leurs sénateurs dans le Doubs, la Haute-Saône et dans le Territoire-de-Belfort, mais non dans le Jura, dont les deux sièges de sénateur sont détenu par les UMP Gilbert Barbier et Gérard Bailly

Doubs :

Des trois sénateurs sortants Martial Bourquin (PS), Claude Jeannerot (PS) et Jean-François Humbert (UMP), seul le maire PS d'Audincourt se représentait. M. Bourquin est arrivé en tête du scrutin avec 31,88% des voix et conserve son siège. C'est désormais le seul sénateur socialiste de la région.

Les deux autres sièges ont été remportés par Jacques Grosperrin (29,19%), candidat investi par l'UMP, et Jean-François Longeot (27,13%). M. Longeot n'avait pas obtenu l'investiture de son parti, l'UMP, et avait décidé de mener une liste indépendante. Le maire d'Ornans, leader de l'opposition de droite au Conseil général du Doubs, a réussi à remporter le troisième siège de sénateur du département.

Haute-Saône :

Les deux sièges de sénateur, qui étaient auparavant détenus par le Parti socialiste, ont été remportés dès le premier tour par les candidats UMP Alain Joyandet (57,10%) et le maire de Luxeuil-les-Bains Michel Raison (59,77%). L'ancien secrétaire d'État à la Coopération et la Francophonie, Alain Joyandet, 60 ans, retrouve un poste qu'il avait déjà occupé de 1995 à 2002.

Les candidats UMP s'emparent ainsi des deux sièges de sénateurs détenus par les socialistes Yves Krattinger, qui ne se représentait pas, et Jean-Pierre Michel, qui a obtenu 33,83% des voix. Exception faite de la mandature des sénateurs sortants, de 2004 à 2014, la Haute-Saône avait toujours envoyé des sénateurs de droite au Sénat.

Territoire-de-Belfort :

La droite a repris le Territoire de Belfort, aux mains du PS puis du MRC depuis 1980, avec l'élection de l'UMP Cédric Perrin, qui succède à Jean-Pierre Chevènement.

Le candidat UMP, maire et conseiller général de Beaucourt (Territoire de Belfort), a remporté l'élection haut la main avec 52,59% des suffrages, sans avoir besoin de tirer profit des divisions entre le candidat soutenu par le MRC Christian Rayot (15,53% des suffrages exprimés) et celui du PS Yves Ackermann (21,53%).

Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement, 75 ans, ne s'était pas représenté. Il abandonne ainsi son dernier mandat électif, qu'il avait lui-même ravi en 2008 au PS après le décès du sénateur Michel Dreyfus-Schmidt en poste depuis 1980.

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