Musée des Beaux-Arts et d'archéologie : que la lumière soit…

Publié le 22/12/2016 - 10:29
Mis à jour le 22/12/2016 - 15:30

Une verrière de 13 mètres de long  par quatre de large a été installée sur le toit du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie à une vingtaine de mètres de hauteur ce mercredi 21 décembre 2016. À la manœuvre : la société Obliger de Miserey-Saline. Un chantier impressionnant.

Diaporama

Il fait froid ce mercredi matin à Besançon. En attendant l'arrivée da la verrière, des élus, l'architecte bisontin du projet Adelfo Scaranello et plusieurs personnels du musée patientent en visitant ce chantier de 10 M€. Les travaux ont démarré à l'automne 2015 avec son lot de surprises. "Il y a eu beaucoup d'imprévus" explique Catherine Thiebaud, adjointe en charge des bâtiments municipaux à la Ville de Besançon. " Il a fallu conforter la charpente en plusieurs points avec des fermes allant jusqu'à 28 mètres ! Cette charpente n'avait pas été retouchée depuis une cinquantaine d'années. Nous avons eu également des soucis sur des planchers. Certaines chapes se sont transformées en dalles en béton armé. Nous avons aussi du décaisser certains sols et apporter quelques modifications, tout en restant dans l'enveloppe budgétaire qui tient compte des aléas d'un chantier de ce type…"

"Seulement" quatre mois de retard

Mais l'adjointe en charge des bâtiments municipaux se veut rassurante et promet de libérer la place d'ici une petite année. "Vers octobre 2017, nous reculerons les palissades du chantier pour rendre cette place au marché et pourquoi pas au marché de Noël…" . Malgré les aléas, le retard ne sera que de quatre à cinq mois avec une ouverture au public désormais prévue pour novembre 2018. "Vu l'ampleur du chantier, on ne peut pas vraiment parler de retard" se réjouit Nicolas Surlappierre, le nouveau directeur des musées du centre arrivé au mois d'octobre à Besançon et très fier de participer au projet "du premier musée de France qui date de… 1694 ! Près d'un siècle avant les premières collections publiques !"

440 m2 de verrière

Le musée souffrait d'un vrai déficit d'éclairage. L'importance redonnée aux sources de lumière du jour sera l'occasion d'une véritable redécouverte des collections et mettra en valeur l'architecture de Miquel. L'abaissement des allèges (des fenêtres plus basses) rue Goudimel et rue Courbet permettra également un meilleur éclairage naturel.

Et pour mettre en lumière les œuvres exceptionnelles de la collection bisontine, rien de tel qu'un éclairage le plus naturel possible d'où la création de 440m2 verrières sur le toit en 13 panneaux vitrés. Les plus grands, il y en a quatre, sont longs de 13 mètres par quatre et pèsent chacun 3,8 tonnes. La troisième grande verrière est arrivée par convoi exceptionnel ce mercredi 21 décembre peu après 9h30 en provenance de la société Obliger de Miserey-Salines qui a minutieusement procédé à son installation. La dernière et quatrième grande verrière sera livrée début janvier. 

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