Selon le député Laurent Croizier, "l'une de ces boucles de discussion était dédiée au territoire du Doubs. Des photos d’un groupe néonazi local prises à Besançon y ont été postées". Pour l'élu, ce type de faits "sont tristement en recrudescence à Besançon". En effet, ces actes interviennent quelques mois après la déambulation de militants d'extrême-droite dans les rues bisontines, chantant des hymnes hitlériens en lançant des saluts nazis. Deux statues de l'artiste sénégalais Ousmane Sow avaient été par la suite dégradées.
Des soutiens désinhibés et violents aux idées nauséabondes
"Internet est un puissant moyen de radicalisation et de propagation de l’idéologie de ces groupes d’extrême-droite. Il faut avoir à l’esprit la haine et la violence qui s’y développent de façon souterraine", confiait-t-il. Pour Laurent Croizier, la stratégie des partis d'extrême droite cache des "soutiens désinhibés et violents aux idées nauséabondes". L'élu a salué les services de police mobilisés contre la menace de l'ultra-droite et a tenu à rappeler que 9 tentatives d'attentats de groupes d'ultra-droite avaient été déjouées et que 11 associations avaient été dissoutes.