"Ça a débuté dans une classe, des enfants se plaignaient de démangeaisons sur les bras et sur les jambes. Puis tous les quarts d'heure, de nouveaux enfants se sont plaints", a décrit à l'AFP le maire de la commune Didier Gerolt, confirmant une information du Journal de Saône-et-Loire.
Les symptômes sont "heureusement bénins: des rougeurs et des démangeaisons, la même sensation qu'une piqure d'orties", mais les causes demeurent inconnues, selon l'élu.
"Cela pourrait être une particule dans l'air, mais ça pourrait être aussi des chenilles processionnaires ou du poil à gratter.""Nous avons décidé de fermer l'école vendredi, c'est le principe de précaution", a ajouté le maire. Une entreprise doit être mandatée pour déterminer les causes des démangeaisons et proposer un traitement. En fonction des produits qui seront préconisés, l'école pourrait rester fermée jusqu'à jeudi.
L'hypothèse d'une intoxication alimentaire écartée
"Des investigations sont en cours", conduites en particulier par l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté et la médecine scolaire "en lien avec la mairie", a indiqué de son côté une porte-parole de l'ARS.
"A ce stade, plusieurs pistes sont envisagées mais aucune n'est privilégiée
: mode de chauffage, produits d'entretien, travaux récents, présence de
chenilles processionnaires...", a-t-elle ajouté, précisant que "l'hypothèse
d'une intoxication alimentaire collective a cependant été écartée".(Source AFP)