Une résidence pour seniors de Cluny teste une cabine de télémédecine

Publié le 22/01/2014 - 17:49
Mis à jour le 22/01/2014 - 17:55

Une cabine de télémédecine, destinée notamment à lutter contre la désertification médicale, a été installée dans une résidence non-médicalisée pour personnes âgées à Cluny, en Saône-et-Loire. Il s’agit de la première implantée en France par son concepteur H4D.

Conçue par la société H4D, la cabine permet au patient de mesurer ses paramètres médicaux (poids, taille, tension, etc.), dont les résultats pourront être consultés par son médecin traitant sur un site internet. Elle peut aussi dans certains cas, notamment la nuit et le week-end, mettre en lien le patient avec un médecin "par visioconférence", précise le fondateur de H4D, le docteur Franck Baudino.
 
"A Cluny, il s'agit de la première installée en France. Ces cabines peuvent aussi être mises en place dans des maisons de retraite, des cliniques, des collectivités territoriales ou des casernes de pompiers. Nous sommes aussi en contact avec des entreprises privées pour installer ces cabines sur des bases de vie comme par exemple les plateformes pétrolières", a ajouté le Dr Baudino, qui insiste sur le fait que sa cabine établit "toujours un lien avec un médecin".
 
La cabine installée dans une résidence non médicalisée pour personnes âgées à Cluny, ouverte début janvier, comme évoqué mardi dans le Figaro, est accessible gratuitement aux quelque 50 résidents mais aussi aux non-résidents, selon le directeur général de la société Sairenor, Ludovic Savariello. "L'objectif de cette cabine est d'être un intermédiaire entre le maintien à domicile et la maison de retraite et donc de retarder l'arrivée de la dépendance", a estimé M. Savariello. Sairenor prévoit de doter ses 14 prochaines résidences-services pour seniors de ces cabines de télémédecine. Ce dispositif, fabriqué en France, est loué 2.700 euros par mois.
 
Pour le Dr Baudino, la cabine, que son concepteur considère comme un "support" pour les gardes de nuit et de week-end, pourrait également inciter des médecins à s'implanter dans les zones désertées par les praticiens.
 
"Le principe même de la télémédecine est une bonne chose, mais il ne faut pas laisser faire n'importe quoi par n'importe qui", a estimé Jacques Niney, radiologue et vice-président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), premier syndicat de médecins. Favorable à la télémédecine en cas de pathologie chronique (problèmes  cardiaques, hypertension artérielle) quand le patient habite par exemple en zone montagneuse, M. Niney a dit "se méfier dans d'autres cas de la dépersonnalisation de la médecine".
 
(source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

La réalité augmentée au service des enfants malades au CHU de Besançon

Le mardi 14 mai 2024, le CHU de Besançon a inauguré un nouveau dispositif permettant d’animer sa salle d’attente des urgences pédiatriques. Fruit de sa collaboration avec le festival D’autres Formes, le CHU a dévoilé l’oeuvre baptisée Asclépios qui dénote quelque peu avec les traditionnels murs blancs de l’hôpital mais surtout qui s’anime sous les yeux des petits patients dès qu’on la survole avec un téléphone portable. 

Déserts médicaux : des mesures “fragmentaires” et pas assez ciblées, selon la Cour des comptes

Les politiques menées pour réduire les inégalités d'accès aux soins en France sont trop "fragmentaires", "insuffisamment ciblées" et pas "évaluables", déplore ce mois de mai 2024 la Cour des  comptes dans un rapport, proposant plusieurs mesures dont une régulation plus stricte de l'installation des médecins.

Semaine du bien-être : zoom sur une masseuse bisontine…

Le bien-être au travail prend une part de plus en plus importante au sein des entreprises. Celles-ci cherchent à réduire les risques psychosociaux mais aussi à agir sur la motivation de leurs équipes. Pour y parvenir, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels. En vue de la semaine du bien-être en entreprise du 17 au 21 juin 2024, zoom sur une bisontine actrice de cette nouvelle politique d’entreprise avec ses massages assis.

La Convergence des services publics lance une pétition contre les inégalités de santé

La Convergence nationale des services publics lance la pétition ''En finir avec tous les restes à charge'' face aux récentes réformes de la sécurité sociale. Une proposition soutenue et relayée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et le Comité de vigilance 70.

CHU : un site internet dédié aux futurs internes pour les convaincre de choisir Besançon

Pour convaincre les étudiants de choisir la capitale comtoise comme futur lieu d’internat, le CHU de Besançon a débuté une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes baptisé "Mon internat, c’est Besac !" mettant en avant les atouts du territoire. Une première en France sous ce format.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.38
couvert
le 17/05 à 9h00
Vent
2.6 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
87 %