Nathalie Vionnet, représentante élue des parents d'élèves, s'attriste de constater qu'à l'école Paul Bert, "les effectifs sont à peine en dessous pour ouvrir une cinquième classe en maternelle". "Il manquerait seulement 3 ou 4 élèves pour en ouvrir une nouvelle", précise-t-elle. Les quatre classes de maternelle accueillent chacune 30 élèves.
Du côté de l'école élémentaire Paul Bert, une classe a fermé en 2014. Les élèves de CP sont aujourd'hui 28. Nathalie Vionnet rappelle que "la loi Chevènement qui parlait d'un maximum de 25 par classe en CP est bien loin, en sachant que si un élève rate son année de CP, c'est tout son cursus qui risque d'être difficile".
Un entretien à l'inspection académique sans suite
Une délégation de six représentants élus de parents d'élèves a été reçue par le directeur de l'inspection académique. "L'entretien se s'est pas très bien passé", conclut Mme Vionnet. "On reste bloqué à des effectifs donnés par l'Éducation nationale, des effectifs nationaux alors qu'il faudrait travailler au cas par cas. En dessous de 32 élèves, on considère que ça va, alors que sur le terrain, ça ne va pas".
D'autres actions vont s'organiser ces prochaines semaines dans le but de "réveiller les consciences politiques" souligne la représentante de parents d'élèves.
Un appel à tous les parents d'élèves
Depuis la rentrée scolaire, chaque établissement se bat pour sa propre école, mais sur le fond, les problèmes sont les mêmes. "Les conditions d'accueil et de travail pour les élèves et les enseignants sont catastrophiques", observe Nathalie Vionnet. Elle appelle tous les représentants élus et les parents d'élèves à se regrouper pour "se battre ensemble".