80 km/h : Michel Raison regrette que le gouvernement n'ait pas écouté le Sénat

Publié le 17/01/2019 - 14:20
Mis à jour le 17/01/2019 - 14:48

"Notre travail a été méprisé" • En entendant récemment Emmanuel Macron à propos des 80 km/h, le sénateur LR de Haute-Saône Michel Raison déclare que le président de la République fait « enfin le choix du pragmatisme prôné par le Sénat » sous la pression du mouvement des Gilets jaunes. Il dénonce à nouveau « la méthode brutale » du gouvernement  et regrette « le temps perdu et les fractures ainsi créés« .

Illustration © HL  ©
Illustration © HL ©

Il s'est longtemps opposé à la mise en place unilatérale des 80 km/h sur les routes de France à double sens au 1er juillet 2018 en prônant que la décision soit prise à l'échelle départementale pour s'adapter au plus proche des réalités du terrain. Michel Raison estime que le travail sénatorial qu'il a mené il y a plusieurs mois sur la réduction de la vitesse (voir le rapport) a été méprisé et que les propositions ont été balayées d'un revers de main par le Premier ministre.

Méthode brutale

"Sur le fond, nous proposions, plutôt que d’appliquer la réduction de vitesse de manière uniforme, qu’elle soit décentralisée au niveau des départements (...)Conclusion que semble rejoindre aujourd’hui le Président de la République" indique Michel Raison. "Sur la forme, nous avions dénoncé la méthode brutale, dogmatique et culpabilisante du Gouvernement qui n’a souhaité aucune concertation. Nous avions vivement regretté que soit écartée la nécessaire pédagogie qui aurait pourtant favorisé l’adhésion de millions d’automobilistes".

"Que le dogmatisme et la verticalité cessent enfin !"

Michel raison invite le gouvernement à écouter le Sénat qui, selon lui alerte "depuis de longs mois" sur l’exaspération grandissante des Français "tant sur le raz le bol fiscal que sur les difficultés de mobilité rencontrées par les territoires ruraux dont la voiture individuelle reste le principal mode de déplacement".

Soyez le premier à commenter...

Un commentaire

Laisser un commentaire

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

Parlement européen : Christophe Grudler élu coordinateur de la commission de l’industrie et de l’énergie

Le député européen (MoDem), Christophe Grudler a été élu coordinateur pour le groupe Renew Europe au sein de la commission de l'Industrie, de la Recherche et de l'Énergie (ITRE), a-t-on appris lundi 22 juillet 2024.

Yaël Braun-Pivet réélue à la tête de l’Assemblée face à une gauche déconfite

Yaël Braun-Pivet retrouve le perchoir: onze jours après les législatives, la présidente sortante de l'Assemblée a été réélue grâce à une entente entre la droite et la macronie, qui souligne le mur auquel se heurte la gauche au Palais Bourbon, et pose peut-être les bases d'une coalition gouvernementale.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Julien Odoul s’inquiète d’une pénurie de professeurs en Bourgogne-Franche-Comté

Julien Odoul, président du groupe RN de Bourgogne-Franche-Comté et député de l’Yonne, se dit "inquiet" pour l’avenir des jeunes de la région dans un communiqué du 17 juillet 2024 suite à une "pénurie de professeurs" pour la rentrée prochaine.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Entreprises, agriculture, mobilité… La Région vote pour 145,5 millions d’euros d’aides

La commission permanente de la Région Bourgogne-Franche-Comté s’est tenue mardi 16 juillet 2024. Les élu(e)s ont voté pour 145,5 millions d’euros d’aides régionales en faveur du territoire. Focus sur quelques dossiers.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 28.21C°
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
54 %