Armer la police municipale : Jacques Grosperrin estime que  le maire de Besançon "ne peut plus reculer"

Publié le 08/10/2018 - 15:17
Mis à jour le 16/04/2019 - 14:11

Ce samedi 6 octobre 2018, des policiers municipaux sont intervenus dans le quartier Planoise suite à un coup de feu. Pour le président du groupe LR  au conseil municipal de Besançon, le maire En Marche  « ne peut plus reculer » et indique que « le port d’armes à feu est une revendication de 95 % des policiers municipaux de Besançon ».

 ©
©

"Samedi 6 octobre les policiers municipaux ont, une nouvelle fois, été confrontés à des coups de feu dans le quartier de Planoise. Ils sont de plus en plus souvent les premiers intervenants lors d’actes de violences et lors de fusillades sur la voie publique. La police municipale n’est toujours pas armée, malgré la montée des violences et des agressions.

Le port d’armes à feu est une revendication de 95 % des policiers municipaux de Besançon. Ce n’est pas surprenant, tant ils ont devenus des cibles. Ils doivent pouvoir se défendre et assumer les missions qui sont les leurs.

La police municipale n’est toujours pas armée, malgré nos demandes réitérées à maintes reprises depuis 2014 au Maire de Besançon. Pour mieux nous protéger ils doivent eux-mêmes être protégés.

Les policiers municipaux sont partie intégrante du Groupe local de traitement de la délinquance et ils effectuent un travail remarquable : depuis le début de cette année ils ont procédé, avec la police nationale, à une cinquantaine d’interpellations, à la mise à jour de planques de stupéfiants et de caches d’armes.

Face à ces situations et à ces demandes, le Maire de Besançon, jusqu’à peu, ne voulait rien entendre. Lors du dernier Conseil municipal, il semblait moins ferme sur sa position. En effet, je lui ai rappelé qu’un rapport parlementaire commandé par le Ministère de l’Intérieur a été remis au Premier Ministre le 11 septembre dernier qui préconise de rendre l’armement des policiers municipaux obligatoire.

Aujourd’hui c’est le Maire qui décide ou non d’armer sa police municipale. Avec ce rapport c’est l’inverse qui va se passer : les policiers seront armés par principe et le Maire sera tenu de se justifier de ne pas les armer. Il devra le faire devant les policiers municipaux et devant les Bisontins".

Jacques Grosperrin

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

arme police municipale

“Sécurité globale”: Darmanin écarte l’armement obligatoire des polices municipales

Le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin a écarté l’hypothèse d’un armement obligatoire des policiers municipaux, une proposition d’un rapport des députés Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot mais qui n’avait pas été retenue dans leur proposition de loi controversée sur la « sécurité globale ».  Le ministre s’est engagé par ailleurs à élargir l’accès à d’autres fichiers pour les policiers municipaux (contraventions, engins motorisés…). A  Besançon, Force Ouvrière réclame à nouveau l’armement de la police municipale alors que la maire EELV y est opposé.

Municipale 2020 : pour ou contre l’armement de la police municipale ?

VIDEOS • Les candidats à l’élection municipale de Besançon sont-ils pour ou contre l’armement de la police municipale ? Et que proposent-ils pour la sécurité à Planoise ainsi que dans les autres quartiers de Besançon ? Découvrez leurs réponses…

Municipale 2020 à Besançon : K. Bouhassoun ne souhaite pas équiper la police municipale d’armes létales

La question de l’armement de la police municipale est l’un des sujets forts de cette campagne pour l’élection municipale 2020 à Besançon. Si des candidats sont pour l’armement létal des policiers municipaux, Karim Bouhassoun, candidat du mouvement Bisontines-Bisontins, ne l’intègre pas dans son programme sur la sécurité selon un communiqué du 9 décembre 2019.

Municipale 2020 : Ludovic Fagaut souhaite armer la police municipale “par conviction”

Lors de l’inauguration se sa permanence à Besançon samedi 8 décembre 2019, Ludovic Fagaut a dévoilé de nouvelles lignes de son programme en tant que candidat Les Républicains pour l’élection municipale à Besançon en 2020. Parmi elles, l’armement et de le doublement des effectifs de la police municipale…

Armement de la police municipale à Besançon : la CFTC écrit une lettre au ministre de l’Intérieur

Dans une lettre ouverte en date du 17 décembre 2018, Jacques Desoche, président du syndicat CFTC du Doubs, de la Ville de Besançon, du CCAS et de la CAGB, alerte le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner « sur l’urgente nécessité de généraliser le port d’armes à feu pour tous les policiers municipaux de notre pays ».

La question de l’armement de la police municipale à nouveau sur la table à Besançon…

Suite à la fusillade de Strasbourg, L’État a porté le plan Vigipirate au niveau « urgence attentat ». Ce 13 décembre 2018, Jean-François Longaretti, secrétaire départemental mairie et CAGB Force ouvrière, adresse une lettre à Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, pour lui parler de l’armement de la police municipale.
 

Armement de la police municipale à Besançon  : la note de service qui met le feu aux poudres

Une note de service de la direction générale des services de la Ville rappelant les règles de sécurité aux policiers municipaux vient de relancer le débat de l’armement de la police municipale de Besançon. L’élu d’opposition Jacques Grosperrin (LR) estime que la police municipale n’est plus en mesure de protéger les Bisontins. Le syndicat CFTC Unsa a lancé un appel à la grève pour le lundi 29 octobre.

Faits Divers

Belfort : des enquêteurs trouvent des familles sans-papier dans un immeuble délabré, victimes de marchands de sommeil

Le 28 mars 2024, l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) de Pontarlier a enquêté, à la demande la procureure de la République du tribunal judiciaire de Belfort, sur des faits d'aides au séjour irrégulier en bande organisée, blanchiment, abus de confiance, blanchiment de fraude fiscale, faux et usage de faux, dont les auteurs étaient désignés comme des ”marchands de sommeil”. 

Acheminée depuis le Portugal, la cocaïne était livrée chez un couple habitant à Vaire

L’affaire est partie d’un renseignement et a sollicité le recours du groupement de gendarmerie du Doubs et de la section de recherche de Paris étant donné la dimension internationale du dossier. Mercredi 4 décembre 2024, un couple a été interpellé et une perquisition a été effectuée à leur domicile. Deux autres personnes, impliquées dans le trafic, ont également été placées en détention provisoire.

“KN’Pizz” fermé par les services de l’hygiène à Héricourt

Des agents du service Protection Sanitaire des Consommateurs de la DDETSPP (Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations) ont réalisé ce jeudi 5 décembre 2024 un contrôle sanitaire de l’établissement de restauration rapide "KN’PIZZ", situé à Héricourt.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.39
nuageux
le 11/12 à 18h00
Vent
2 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
82 %