Athlétisme : Ophélie Claude-Boxberger suspendue deux ans pour dopage

Publié le 08/04/2021 - 09:54
Mis à jour le 08/04/2021 - 09:56

L’athlète franc-comtoise Ophélie Claude-Boxberger, qui risquait huit ans de suspension après un contrôle positif à l’EPO en septembre 2019, a finalement été suspendue deux ans par la commission des sanctions de l’Agence française antidopage, a-t-elle annoncé ce mercredi 7 avril 2021.

 ©
©

La spécialiste du demi-fond, âgée de 32 ans, avait clamé son innocence et plaidé pour sa relaxe lors de son audition le 16 mars devant la commission, accusant son ex-beau-père et assistant, Alain Flaccus, de lui avoir injecté de l'EPO à son insu.

Une thèse à laquelle semble avoir été sensible la commission des sanctions de l'Agence française de la lutte contre le dopage (AFLD), un organe indépendant de l'AFLD qui, elle, réclamait huit ans de suspension dans cette affaire.

La quintuple championne de France, spécialiste notamment du 3.000 m steeple, contrôlée positive à l'EPO le 18 septembre 2019, est donc suspendue jusqu'au 5 novembre 2021, a-t-elle assuré, confirmant une information de l'Est Républicain.

Si elle ne peut plus postuler pour participer aux JO de Tokyo (23 juillet-11 août), la route semble en revanche libre pour une éventuelle participation aux JO de Paris en 2024.

"Vu les conditions sanitaires, ce n'est pas une grosse déception de rater les JO. Mon objectif reste de viser les JO 2024 de Paris sur marathon. "Ophélie Claude-Boxberger

"Je risquais huit ans donc je pourrais être contente, mais non car j’ai toujours demandé la relaxe, j’ai toujours expliqué que j’étais innocente", a-t-elle ajouté.

L'AFLD, qui n'a pu être jointe, a la possibilité de faire appel de cette décision.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier à Besançon : “Pas de hasard ici, il n’y a que des rendez-vous avec la mort”

VIDEO • Ce mardi 9 décembre 2025, plusieurs avocats des parties civiles ont poursuivi leurs plaidoiries devant la cour d’assises de Besançon. Si certains tentent encore de comprendre ce qui s’est passé, d’autres, plus incisifs, accusent et rappellent les faits, dont les éléments "convergent tous" vers Frédéric Péchier.

Procès Péchier : le “traumatisme” de ses collègues, “victimes indirectes” des empoisonnements

Les médecins étaient "la cible", les patients "le moyen" : les avocats des collègues de Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, ont évoqué mardi 9 décembre 2025 le "traumatisme" vécu par ces anesthésistes "rongés par la culpabilité".

Au procès Péchier, des plaidoiries pour “mettre des mots” sur la douleur des victimes

Son crime était "tellement énorme": les avocats des 30 personnes que l'anesthésiste Frédéric Péchier est accusé d'avoir empoisonnées au bloc opératoire, et de leurs proches, ont commencé à plaider lundi 8 décembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs, pour "mettre des mots" sur la douleur des victimes.

Procès Péchier : organisation de la fin du procès et modalités d’accès à la Cour d’assises pour le public

Le procès de Frédéric Péchier par la Cour d’assises du Doubs arrive à son terme. On fait le point sur l’organisation et les modalités d’accès à la Cour pour les deux dernières semaines de procès à Besançon, du 8 au 19 décembre 2025. 

Interrogé sur sa personnalité, Frédéric Péchier se dévoile enfin…

"On a dépiauté toute ma vie": souvent décrié par les parties civiles pour son manque apparent d'émotion, l'anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour 30 empoisonnements (dont 12 mortels) au bloc opératoire, s'est livré de manière inédite vendredi 5 décembre 2025 devant la cour d'assises, en évoquant notamment sa famille.

Au Procès Péchier, des avis psy divergents sur le profil de l’accusé

L'anesthésiste Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a-t-il le profil habituel d'un tueur en série? "Oui", a estimé une "profileuse" de la police devant la cour d'assises du Doubs, "non", a répondu à l'inverse un expert psychiatre jeudi 4 décembre 2025.

Procès Péchier : un psychologue dit n’avoir rien perçu d’alarmant chez l’accusé

L'anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 sont morts, "ne m'est pas apparu, pas une seule seconde, comme narcissique, manipulateur ou pervers", s'est étonné mercredi 3 décembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs un psychologue qui l'a reçu en consultation pour "épuisement professionnel". 

Frédéric Péchier, un anesthésiste “extrêmement brillant” à “l’ego démesuré” selon d’anciens collègues

Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, est un anesthésiste "extrêmement brillant" mais à "l'ego démesuré", ont témoigné mardi 2 décembre 2025 des praticiens qui l'ont cotoyé.

Procès Péchier : “J’en ai marre bon sang, dis-moi la vérité !”

Le frère de l'anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a confié lundi 1er décembre 2025 devant la cour avoir été "chamboulé" par plus de deux mois de procès, qui ont révélé "la réalité des empoisonnements", dont l'accusé réfute être l'auteur.

Procès Péchier : “Jamais on n’a pu douter de son innocence”, assure sa mère

"Jamais, jamais on n'a pu douter de son innocence": Marie-José Péchier, la mère de l'ex-anesthésiste jugé depuis septembre par la cour d'assises du Doubs pour 30 empoisonnements, s'est employée lundi 1er décembre 2025 à défendre son fils.

Évasion de Dijon : un complice interpellé à Besançon, le dernier fugitif toujours en fuite

Un complice présumé de l'évadé encore en fuite, après la double évasion de la prison de Dijon jeudi, a été interpellé dimanche 30 novembre 2025 à Besançon lors d'une vaste opération policière qui n'a cependant pas permis de retrouver le dernier fugitif, a indiqué le parquet.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.8
couvert
le 11/12 à 06h00
Vent
1.57 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
96 %