Belfort : deux policiers municipaux mis en examen pour "faux en écriture publique"

Publié le 04/09/2020 - 17:35
Mis à jour le 04/09/2020 - 17:36

Mise à jour à 17h30 •

Deux policiers municipaux de Belfort ont été mis en examen à Besançon pour « faux en écriture » pour avoir fait un rapport fallacieux sur l’interpellation du conducteur d’un scooter en avril, a-t-on appris ce vendredi 4 septembre 2020 auprès du parquet.

©Alexane Alfaro ©
©Alexane Alfaro ©

Les deux agents n’ont pas été placés en détention ou sous contrôle judiciaire, a précisé  le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux, confirmant une information de France Bleu Belfort.

L'enquête avait été diligentée par le procureur de Belfort, avait d'être dépaysée au tribunal judiciaire de Besançon. "Les deux policiers municipaux ont admis des distorsions entre ce qu'ils ont écrit et ce que montre une caméra de vidéo surveillance qui a filmé la scène. Mais ils affirment qu'il n'y avait aucune intention coupable de leur part et que leurs écrits traduisent leur sentiment du moment", a précisé M. Manteaux.

Cette enquête fait suite à l'interpellation d'un conducteur de scooter menée le 17 avril 2020 par ces deux agents municipaux. Dans leur rapport, ils avaient indiqué que l'homme s'était livré à une transaction douteuse avant de s'enfuir et de les percuter à deux reprises alors qu'ils lui demandaient de s'arrêter.

Sur les images de vidéo surveillance de la ville, "on ne voit pas de crime ou de délit commis par le conducteur du scooter", mais "on voit qu'un agent municipal percute le scooter avec son vélo et va au contact du conducteur", avait noté le procureur de Besançon lors du dépaysement.

"Je constate que les violences policières n'ont pas été retenues par la juge d'instruction", s'est félicité le maire de Belfort, Damien Meslot (LR). "Il s'agit donc d'un problème de rédaction d'un compte-rendu, ce sont des faits mineurs pour lesquels la justice suit son cours", a-t-il estimé.

Les deux agents municipaux, "sont toujours en activité", a ajouté M. Meslot. A la suite de cette affaire, le maire avait suspendu certaines actions de coopération entre la police municipale et la police nationale. Il jugeait alors la garde à vue des deux policiers municipaux "disproportionnée". Cette collaboration "est revenue à la normale", a-t-il précisé vendredi.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Journée prison morte : mobilisation des agents pénitentiaires après l’attaque mortelle d’un convoi

L’intersyndicale appelle ce mercredi 15 mai à un blocage national après l’attaque d’un convoi pénitentiaire hier dans l’Eure dans laquelle deux agents sont morts et trois autres ont été gravement blessés. Une minute de silence sera également observée à 11h. 

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.61
légère pluie
le 15/05 à 18h00
Vent
2.33 m/s
Pression
1005 hPa
Humidité
84 %