Biathlon : dans le "feu" du Grand-Bornand, les Bleus pour capitaliser sur leur lancée

Publié le 19/12/2024 - 14:35
Mis à jour le 19/12/2024 - 14:36

Avec Lou Jeanmonnot, autrice d’un début de saison à la hauteur de ses ambitions de cristal, et des Bleus au mordant retrouvé après deux hivers moroses, le biathlon français aura à coeur de briller à domicile, à partir de jeudi au Grand-Bornand, futur site olympique des JO-2030 dans les Alpes françaises.

Fillon Maillet à Oberhof en 2018 ©Christian Bier CC 3.0 © ©Christian Bier CC 3.0
Fillon Maillet à Oberhof en 2018 ©Christian Bier CC 3.0 © ©Christian Bier CC 3.0

"On attend ces courses avec impatience, en termes d’émotions il n’y a rien de plus intense, ça donne beaucoup d’énergie", trépignait Jeanmonnot il y a quelques jours à Hochfilzen, en Autriche, à propos de l’étape de Coupe du monde à venir au coeur du village haut-savoyard, là même où sont prévues les épreuves olympiques de biathlon des JO-2030 - qui tardent à se trouver un patron.

A 26 ans, la Jurassienne est l’atout tricolore N.1 de ce début d’hiver pré-olympique : elle compte déjà deux victoires individuelles, avec l’individuel court d’ouverture à Kontiolahti (Finlande) et la poursuite à Hochfilzen la semaine passée, à chaque fois avec un 20 sur 20 au tir, et pointe au deuxième rang du classement général de la Coupe du monde, à 29 points de l’Allemande Franziska Preuss (296 points contre 325) et devant une autre sérieuse prétendante au gros globe de cristal, la Suédoise Elvira Oeberg.

Egalement attendues pour jouer les premiers rôles, les deux autres têtes d’affiche des Bleues, Julia Simon et Justine Braisaz-Bouchet, dans le top 5 mondial l’hiver dernier, sont elles moins percutantes depuis le début de la saison.

Cinq courses, cinq podiums

De retour dans le calendrier du circuit mondial après un an d’absence, l’étape bornandine s’ouvre dès jeudi avec un sprint masculin (14h20).

Une première occasion pour les Bleus, à la peine tout au long des deux saisons précédentes, de confirmer qu’ils ont renoué pour de bon avec leurs bonnes habitudes. En cinq courses individuelles, ils ont déjà collectionné deux victoires, plus trois podiums, le tout avec quatre biathlètes différents : Emilien Jacquelin, Eric Perrot, Quentin Fillon Maillet et Fabien Claude.

Cinq podiums individuels, c’est précisément ce qu’ils avaient mis tout l’hiver précédent à totaliser (3 pour Jacquelin, 2 pour Perrot).  En relais masculin, le bilan est encore plus flatteur, avec deux victoires en autant de courses devant les ogres norvégiens.

Avec jusqu’à 75.000 spectateurs attendus en tribunes et en bord de piste tout au long des quatre jours de compétition, " ça va être le feu, ça va être le show, j’ai très hâte", anticipe la valeur montante des Bleus du biathlon, Eric Perrot (23 ans).

"Effervescence"

"Quand on est dans la bosse et qu’on ne s’entend plus respirer, c’est oppressant. Il y a deux, trois ans, j’ai senti un poids sur les épaules sur la piste. J’ai vécu ces moments un peu difficiles où je n’ai pas réussi à m’exprimer", se souvient-il.

Alors "demain (jeudi) et ce week-end, je le vois comme un défi face à moi-même, envisage Perrot. Je pense que j’ai gagné en maturité, grandi, développé mon biathlon. Je pense être beaucoup plus prêt à me libérer. "

N.3 mondial - juste devant Perrot - avant l’étape qui referme le premier tiers de la Coupe du monde, Emilien Jacquelin explique: "J’essaie vraiment depuis le début de la saison de donner mon maximum chaque jour. Avec l’effervescence du public, le challenge est d’autant plus important : rester concentré sur ce qu’on a à faire, c’est le plus dur. Même à l’entraînement, il y a des moments où j’arrive sur le pas de tir et je me dis que je mets plus d’énergie à accepter le bruit de la foule au lieu de faire simplement mon travail, raconte-t-il. C’est ça le challenge."

Il faut y ajouter la pluie annoncée jeudi, avant l’arrivée de conditions hivernales qui enneigeront peut-être pour de bon le paysage pas encore complètement recouvert de son manteau blanc.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Sport

Les inscriptions pour la prochaine édition de la Doubstacles à Étalans sont ouvertes

La course d’obstacles organisée par la Ligue Bourgogne-Franche-Comté du sport universitaire revient le 29 mars 2026 à Étalans. Plusieurs parcours adaptés à tous les niveaux seront proposés pour une ambiance à la fois sportive et conviviale promettent les organisateurs. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes. 

Encore une défaite cruelle et rageante pour le BesAC à Charleville

Vendredi soir à Charleville, le BesAC s’est incliné d’un tout petit point dans un match qu'il aurait pourtant fallu gagner dans la perspective de la phase 2 du championnat, face à un concurrent tout aussi mal classé que la troupe bisontine. Voilà qui commence à faire beaucoup… Pas bon pour le moral, pas bon pour le classement à une semaine de recevoir Orchies au palais des Sports de Besançon.

BesAC : aller à Charleville ce vendredi soir

Le BesAC jouera déjà ce vendredi 14 novembre l'avant-dernier match de la phase aller du championnat de Nationale 1. Avec à son compteur seulement deux victoires contre Metz et Salon de Provence. Sans doute pas à la hauteur de ce qui était attendu. 

Un déplacement à Charleville sans Fred Thomas pour le BesAC qui se sépare de l’américain

Le BesAC jouera ce vendredi 14 novembre 2025 à Charleville l’avant-dernier match de la phase aller du championnat de Nationale 1. Avec à son compteur seulement deux victoires contre Metz et Salon-de-Provence, le BesAC est désormais contraint à faire des choix et a préféré se séparer de l’américain Fred Thomas. 

Procédure : le Havre obtient gain de cause, match perdu pour le Besac

La Fédération française de basket-ball (FFBB) avait en première instance retiré la victoire du Havre acquise face au BesAC lors du match d’ouverture de la saison de N1 pour un imbroglio administratif. Plaidant l’erreur administrative, le STB a finalement obtenu gain de cause en commission d’appel, privant le BesAC du point de la victoire a-t-on appris mercredi 12 novembre 2025. 

En images – Carton plein au gala de boxe anglaise organisé par le Local Boxe Club 

Samedi 8 novembre 2025 de 15h00 à 23h45, plus de 1.000 personnes se sont données rendez-vous autour du carré bleu pour assister à 28 combats de boxe anglaise au grand Kursaal de Besançon. Une salle colorée dans une ambiance lumineuse avec jets de fumée et captation vidéo qui n’a rien à envier aux grandes organisations. Le gala organisé par Morrade Hakkar, directeur technique, et Philippe Haag, président du Local Boxe Club, en partenariat avec la ville de Besançon et SMCI a été un franc succès qui marque une nouvelle étape franchie dans le développement de l’association sportive.

Réaction attendue pour le BesAC ce vendredi au palais des sports

À ce stade du championnat, soit à presque mi-chemin des matches aller, le BesAC est à la traîne avec seulement une victoire acquise en 10 matches. Seuls Metz et Charleville ont un parcours aussi peu prolifique. Il est temps pour le BesAC de réagir et cela devra commencer dès vendredi 7 novembre face à Salon-de-Provence à 20h au palais des sports de Besançon.  

Besançon : bientôt un vélodrome à Témis ?

À la veille du conseil communautaire, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole (GBM) et Gilles Ory, vice-président en charge des Sports et des Équipements sportifs, ont présenté ce mercredi 5 novembre, les conclusions de l’étude de faisabilité d’un nouvel équipement sportif multisports, intégrant un vélodrome couvert dans la zac de Témis à Besançon, menée par le bureau d’études Corps d'Etats Techniques (CET).

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.8
couvert
le 17/11 à 00h00
Vent
2.03 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
96 %