Crime de Chalezeule : un homme mis en examen et écroué

Publié le 20/02/2014 - 10:49
Mis à jour le 20/02/2014 - 10:49

Selon une source judiciaire, un homme de 27 ans, suspecté d’avoir torturé à mort en octobre dernier le brocanteur de 63 ans Jean-Pierre Merlot à son domicile de Chalezeule, a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi 19 février 2014 à Besançon.

Ce Bisontin déjà connu de la justice pour des faits de violence et d'extorsion, réfute catégoriquement être l'auteur du crime. Il a été mis en examen pour "vol avec violence ayant entraîné la mort" et "acte de torture et de barbarie" sur Jean-Pierre Merlot, découvert sans vie à son domicile à Chalezeule, dans l'agglomération de Besançon, le 21 octobre dernier.
 
Un autre homme de 22 ans a été mis en examen pour "non dénonciation de crime" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
 
Quatre hommes avaient été interpellés lundi à Besançon dans le cadre de l'enquête, mais deux d'entre eux ont été remis en liberté.
 
L'autopsie du corps de la victime avait révélé de profondes lésions probablement causées par un objet du type tournevis et allant parfois jusqu'à l'os. Le sexagénaire avait aussi eu six côtes cassées, de multiples fractures aux membres et de nombreux hématomes. La victime avait succombé à un arrêt cardiaque entre 5h et 7h du matin, causé par ses multiples traumatismes et un important stress. Le ou les auteurs du meurtre avaient pénétré dans son logement en cassant une fenêtre de la cuisine.
 
La victime rangeait dans son entrepôt des meubles et des ustensiles de cuisine destinés à la restauration, qu'il achetait dans des salles des ventes ou des lieux de liquidation pour les revendre ensuite. C'est au fond de ce local professionnel qu'il avait installé son propre appartement, retrouvé vandalisé.
 
(source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.87
couvert
le 10/11 à 18h00
Vent
1.7 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
87 %