Deux ans après les attentats au Bataclan : quelle sécurité à La Rodia à Besançon ?

Publié le 13/11/2017 - 18:15
Mis à jour le 14/11/2017 - 10:15

Depuis les attentats du 13 novembre 2015 au Stade de France, dans plusieurs bars et au Bataclan à Paris, les salles de concerts et de spectacles de la France entière ont renforcé leur sécurité. Et à La Rodia à Besançon 

 ©
©

Après les attentats du 13 novembre, La Rodia a renforcé le dispositif de sécurité avec du personnel supplémentaire, soit deux agents en moyenne en plus par soirée. En général, 6 à 8 agents de sécurité sont mobilisés mais en fonction de l'événement, 13 agents peuvent être présents pour une seule soirée.

Aux entrées, les spectateurs sont palpés et les sacs sont contrôlés pour tous les événements. "Depuis l’ouverture de la Rodia et avec le festival Détonation nous avons toujours été très prévoyants en ajoutant plus d’agents ou de sorties de secours que ce qui est préconisé à la base par la législation française", précise Simon Nicolas, chargé de communication. 

Quel coût ?

Bien sûr, ce renfort de la sécurité a un prix. Pour des soirées concert hors Détonation, "nous estimons le coût supplémentaire annuel à 20 000€, soit une augmentation en moyenne de 25% par rapport aux années précédants les attentats du 13 novembre", nous confie Simon Nicolas, "cela représente un coût assez important pour une structure comme la nôtre." 

Qu'en pense le public ?

Si parfois des visiteurs peuvent paraître agacés de se faire fouiller à l'entrée d'un lieu, "globalement, le public est très compréhensif, plutôt rassuré et très coopératif, nous n'avons jamais eu de réclamations par rapport aux mesures supplémentaires", précise Simon Nicolas et d'ajouter que "nous n'avons jamais eu de problèmes de sécurité à La Rodia." 

"La Rodia est un lieu de vie, d’émancipation et de rencontres" 

Les attentats du 13 novembre "a marqué le public autant que nous. Nous nous sommes sentis directement concernés (comme une grande majorité de l’opinion française)", nous confie Simon Nicolas. "Nous luttons contre l’obscurantisme en renforçant les mesures de sécurité les soirs de concert, mais aussi en menant un travail de terrain toute l’année sur l’accessibilité à la culture en proposant des formes artistiques audacieuses, des rencontres, des conférences, des ateliers, des concerts hors les murs. C’est le coeur de notre métier et ça nous a encore plus motivés à le faire avec envie et passion. La Rodia est un lieu de vie, d’émancipation et de rencontre qui renforce la curiosité et l’ouverture du public", conclut-il.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Culture

“Fibra”, une exposition qui invite à repenser l’architecture au Musée des maisons comtoises

Installée au musée des maisons comtoises de Nancray jusqu’au 3 novembre 2024, l’exposition "Fibra" montre des types très variés de construction dans le monde aussi bien dans la forme que dans les matériaux utilisés. Florence Coutier, conservatrice du patrimoine au musée, nous en parle…

Législatives 2024 : à Besançon comme en France, les lieux de musiques actuelles appellent à faire barrage à l’extrême droite

Dans un communiqué de la Fédération des lieux de musiques actuelles (Fedelima) diffusé vendredi 14 juin 2024, le monde des arts et de la culture appellent à se mobiliser aux élections législatives pour ”faire barrage à l’extrême droite”. Un texte relayé notamment par La Rodia et Le Bastion à Besançon.

Fête de la musique 2024 : le programme des festivités à Besançon

Cette année encore, le 21 juin 2024 les rues et places de Besançon accueilleront musiciens et visiteurs à l’occasion de la fête de la musique. Concerts sur scène, ou dans les rues, les conséquences sur la circulation au centre-ville, voici tout ce qu’il faut savoir sur cette Fête de la musique 2024 à Besançon !

80 ans du Débarquement en Normandie : un Bisontin est sur place…

Quelques jours après la remise de documents historiques au musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, Nicolas Guillaume-Lamarre a reçu une invitation du ministère de la Défense et des Armées pour assister à la grande cérémonie internationale commémorative du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Il partage, avec nous, ses photos de l'évènement qui s’est tenu jeudi 6 juin 2024.

Ce qui change à Détonation 2024...

VIDÉO • L’équipe de La Rodia s’est réunie mardi 4 juin 2024 pour dévoiler la programmation, mais aussi les grands changements de la 11e édition de son festival Détonation qui se déroulera pendant trois jours en septembre prochain. Voici tout ce que vous devez savoir sur le nouveau chapitre de cet évènement incontournable de la rentrée bisontine.

Habemus Bastard, la BD pas très catholique d’un curé en cavale dans le Jura

L’auteur bisontin Jacky Schwartzmann a récemment collaboré avec l’auteur, scénariste et illustrateur Sylvain Vallée pour sortir une nouvelle bande dessinée intitulée Habemus Bastard. En librairie depuis le 3 mai 2024, celle-ci raconte l’histoire d’un homme de main qui n’a rien trouvé de mieux qu’une soutane pour passer incognito et se cacher des hommes qui veulent lui faire la peau. Dans ce premier tome, la plume de Schwartzmann et la palette de Vallée s’associent pour délivrer la bonne parole et partager l’écriture de ce polar aussi original que drôle. 

Où sortir cet été dans le Grand Besançon ?

Ce lundi matin, il était encore difficile à croire que l’été approche avec son lot d’animations de plein air… Et pourtant ! Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, Pierre Contoz, président du musée des Maisons comtoises, Benoît Vuillemin, vice-président de GBM en charge de l’attractivité et du tourisme, Patrice Hennequin, président de l’Office de tourisme et des congrès de GBM et François Bousso, conseiller communautaire GBM délégué à l’éco-tourisme, se sont réunis pour lancer officiellement la saison touristique estivale du territoire.

Tag de “L’Origine du monde” de Gustave Courbet : l’organisatrice de l’action mise en examen…

La performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis, qui avait revendiqué être à l’origine d’une action début mai au Centre Pompidou-Metz où cinq œuvres, dont le tableau "L’origine du monde" de Courbet, ont été taguées et une autre dérobée, a été mise en examen, a-t-on appris lundi 3 juin 2024 auprès du parquet de Metz.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.65
légère pluie
le 17/06 à 3h00
Vent
1.43 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
96 %