General Electric envisage jusqu'à 470 suppressions de postes en France (syndicats)

Publié le 23/01/2019 - 08:24
Mis à jour le 23/01/2019 - 08:24

Le géant américain General Electric (GE) envisage de supprimer jusqu’à 470 postes à travers la France, pour l’essentiel via des ruptures conventionnelles collectives, a-t-on appris ce mardi 23 janvier 2019 de sources syndicales.

 ©
©
  • Sont concernés 149 postes chez Power Conversion France, 90 chez Grid et 229 (dont 146 à Belfort) chez Alstom Power System, a-t-on précisé de mêmes sources.

GE a ouvert des négociations afin de réduire ses effectifs en France, hors Boulogne-Billancourt (siège du groupe dans l'Hexagone), à travers le dispositif de rupture conventionnelle collective instauré par les ordonnances Macron de septembre 2017, toujours selon ces sources syndicales.

Interrogée par l'AFP, la direction de la communication de GE à Belfort a confirmé l'ouverture de ces négociations, se refusant à tout autre commentaire."GE procède actuellement à une revue de ses activités pour s'assurer qu'elles sont les mieux à même de répondre aux réalités du marché et permettre leur succès à long terme", a-t-elle déclaré.

Des "discussions entamées"

"Dans cet esprit, GE a entamé des discussions avec les représentants du personnel d'APS (Alstom Power Systems) sur la faisabilité d'un plan de départs volontaires dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective", a-t-elle poursuivi, précisant ne pas être "en mesure de partager plus d'informations à ce stade".

Dans un tract commun, la CFDT et la CFE-CGC d'Alstom Power System s'inquiètent des "conséquences des réductions d'effectifs sur la continuité des activités, sur le maintien des compétences et des expertises" et demandent des embauches pour compenser ces éventuelles pertes de compétences.

Un "projet seniors"

Pour cette entité de GE, le plan de rupture conventionnelle collective est complété par un "projet seniors" qui concerne l'ensemble des établissements et les 1.844 emplois en CDI. Les 229 postes visés le sont à travers les deux dispositifs de départs.

La CGT demande quant à elle "un plan ambitieux d'embauches avec la mise en place de tutorats de façon à remettre la pyramide des âges à l'endroit". De source syndicale, le dispositif de rupture conventionnelle collective n'écarte en rien la possibilité d'un plan social ultérieur.

Les négociations ont été ouvertes dès décembre pour l'entité Power System. Une première réunion s'est déroulée la semaine dernière à Boulogne-Billancourt pour Alstom Power System qui doit être suivie par d'autres rendez-vous chaque semaine, avec, selon les syndicats, une volonté de la direction d'enregistrer les premiers départs dès avril.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

“Chambre d’hôtes référence” : six hôtes du Doubs récompensés

Le 4 juin 2024, certaines chambres d’hôtes du département du Doubs se sont vu remettre la qualification "Chambre d’hôtes référence". Cette action nationale a été déployée depuis 2023 par Doubs Tourisme dans le département permettant à l’époque de qualifier deux premières chambres d’hôtes.

Le sport au service de l’emploi pour recruter autrement à Montbéliard

Après le succès des précédentes éditions qui se sont déroulées sur plusieurs villes de la région, le Comité Olympique Paris 2024, l'Agence Nationale du Sport, la Fédération Française d’Athlétisme et France Travail, ont proposé l’opération "Du stade vers l’emploi" (DSVE) dans sa version "Athlétisme" ce jeudi 13 juin 2024 à Montbéliard. 

Base de loisirs d’Osselle : qui sont les deux chefs bisontins à la tête du nouveau restaurant ?

Suite à un appel d’offres lancé par Grand Besançon Métropole en février dernier pour trouver les gérants du snack et du restaurant de la base de loisirs d’Osselle, le projet de deux chefs bisontins, déjà bien connus, a été retenu. Celui d’Adrien Rognon, gérant de la Pizzeria Piano et de Sylvain Piguet, gérant de LÔ à Besançon.

En colère, les commerçants mènent une action rue de Vesoul à Besançon

C’en est trop pour les commerçants de rue de Vesoul à Besançon... Ils ont décidé de mener une action pour se faire entendre mardi 4 juin 2024 en couvrant symboliquement le panneau lumineux indiquant la fermeture de la route. Une communication qu’ils déplorent depuis l’effondrement de la rue survenu le 25 février dernier. Ils dénoncent également un manque de concertation "au détriment de la santé financière des entreprises". Le tout sans "qu’aucune aide" ne leur ait encore été accordée…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.01
légère pluie
le 17/06 à 12h00
Vent
0.65 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
91 %