Grand débat : Elisabeth Borne face à une cinquantaine de maires en Côte-d'Or

Publié le 25/01/2019 - 15:33
Mis à jour le 25/01/2019 - 15:33

Services publics, budget des communes et, surtout, mobilité dans les territoires ruraux : la ministre des Transports Elisabeth Borne avait rendez-vous ce vendredi 25 janvier 2019 en Côte-d’Or avec une cinquantaine de maires pour discuter des « enjeux du grand débat« .

© twitter Elisabeth Borne ©
© twitter Elisabeth Borne ©

"Nous sommes dans un canton rural avec une superficie très importante. Où que nous habitions, les uns ou les autres, nous sommes obligés d'avoir une voiture", pose d'emblée Martine Eap-Dupin, maire de Précy-sous-Thil, village de 700 habitants où était organisée la rencontre. "Vivre en milieu rural, c'est un choix. Nous l'avons tous fait. Mais devons-nous pour autant réduire les services et la qualité de vie de nos concitoyens ? ", renchérit Samuel Galaud, le maire de Val-Larrey, 275 habitants.

Les élus interpellent la ministre

Pendant près d'une heure et demie, les élus interpellent Mme Borne sur la place centrale de la voiture dans les campagnes, la fermeture de lignes ferroviaires ou encore les éoliennes et l'importance de l'hôpital local. Le dialogue est courtois. La ministre écoute, acquiesce parfois, prend des notes, avant de répondre.

"On ne vit pas dans une bulle. Je mesure parfaitement ce que sont les difficultés de la mobilité au quotidien et je suis parfaitement convaincue que la voiture restera la colonne vertébrale de la mobilité dans beaucoup de territoires", concède Mme Borne. "Mais il ne faut pas perdre de vue tous ceux qui ne peuvent pas utiliser une voiture", ajoute-t-elle, appelant notamment à "aider les intercommunalités à apporter des réponses fines" aux problèmes de mobilité, notamment grâce aux "nouvelles solutions": transports à la demande, autopartage ou covoiturage.

"Je ne suis pas ici pour faire la promotion des actions du gouvernement"

Une maire lit des "paroles de citoyens de sa commune". Une autre élue suggère une TVA différenciée pour les carburants, pour en faire baisser le prix dans les zones rurales. On entend parfois quelques rires. Les visages se font plus graves quand le maire d'une petite commune de 87 habitants et 70.000 euros de budget parle de ses administrés qui "tirent le diable par la queue".

"Je ne suis pas ici pour faire la promotion des actions du gouvernement, mais pour écouter les difficultés que vous vivez dans vos territoires", assure Elisabeth Borne. Et la ministre de tacler ses prédécesseurs, qui "se sont occupés de faire des projets gigantesques, des lignes de TGV". "Depuis que je suis arrivée, ce gouvernement fait radicalement autre chose. On a besoin de rééquilibrer notre territoire. On va mettre de l'argent sur l'entretien et la rénovation des réseaux, sur les réseaux ferrés."

(Source AFP)

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